lundi 30 novembre 2015

Animation à la maison des marais de Marchésieux

Cette animation s'est déroulée le 25 octobre 2015, dans le cadre de la Fête de la Citrouille, organisée par l'ADAME des marais, association partenaire du GONm.

Plus d'une vingtaine de personnes a participé à l'animation.  Les oiseaux ne se sont guère montrés et le plus souvent, c'est l'écoute des cris et de quelques rares chants qui a permis de les localiser dans la végétation encore abondante  des haies qui limitent le site.
Nous avons rencontré des espèces bocagères caractéristiques comme le rougegorge familier, le troglodyte mignon, le pinson des arbres et la mésange charbonnière et la mésange bleue. Le grimpereau des jardins est invisible mais on l'entend dans les chênes qui dominent la maison des marais. La mésange à longue queue circule en ronde le long des haies à la recherche de nourriture. Les oiseaux les plus actifs sont les étourneaux sansonnets qui chassent en vol quelques insectes . Le geai des chênes fait entendre son cri grinçant. Un épervier d'Europe passe en vol, vers le sud,  une femelle en migration visiblement, plus grosse que le mâle. La haie touffue à l'ouest de la prairie est riche d'oiseaux mais peu seront vus : le pouillot véloce sera entendu, chantant encore, ainsi que le bouvreuil pivoine. Une fauvette à tête noire oiseau migrateur est encore présente : elle traverse le pré de son vol bas et va se réfugier dans des buissons. Comme toutes les fauvettes, elle se montre peu et sort rarement du couvert végétal. Cette fauvette peut passer l'hiver en Normandie.
En sortant sur la petite route, le groupe observe les trous réalisés par le pic épeiche vraisemblablement, dans les arbres morts. Il est important de maintenir sur pied de vieux arbres ou des arbres morts. Les pics  y creuseront leurs cavités et y trouveront leur nourriture. Les cavités seront utilisées ultérieurement par les mésanges, les sittelles et ... les étourneaux.
La sortie se poursuit le long de la route et des prairies de fauche du marais. Des pipits farlouses, petits passereaux bruns aux fines rayures sur la poitrine et aux pattes roses, arpentent les prairies : cet oiseau se reproduit en petit nombre dans le marais mais là, nous avons plutôt affaire à des oiseaux nordiques qui viennent passer l'hiver en Normandie. En scrutant l'espace assez vaste autour de nous, il faut un certain temps pour découvrir un héron cendré au repos dans une petite cuvette.
L'animation se termine à ce moment parce qu'il commence à faire faim. Finalement, 22 espèces ont pu être notées.
Merci à tous les participants pour leur écoute et leur curiosité.


Liste des espèces observées
bouvreuil pivoine, buse variable, corneille noire, épervier d'Europe, étourneau sansonnet, fauvette à tête noire, geai des chênes, grimpereau des jardins, grive draine, héron cendré, merle noir, mésange à longue queue, mésange bleue, mésange charbonnière,  pic épeiche, pie bavarde,  pigeon ramier, pipit farlouse,  pinson des arbres, pouillot véloce, rougegorge familier, troglodyte mignon.

Animations 2016

31 janvier 2016 

Saint-Pierre de Semilly/50

Journée internationale des zones humides
Les oiseaux des étangs de Saint-Pierre
RV 10h00 sur le parking de la Mairie, au centre du bourg.

20 mars 2016

Cerisy la Forêt/50

Journée mondiale de la forêt
Les oiseaux de la forêt domaniale en hiver
RV : 10 h00 parking du Bois l'Abbé, route du Molay Littry D34 
 9h45 place principale de Cerisy la Forêt, devant le PMU. 

8 mai 2016

La Meauffe/50

Les oiseaux nicheurs d'un ancien site industriel

RV :  10h00 Entrée du site après la Germainerie, route d'Airel (barrière à gauche). 
Itinéraire : sur la route de Carentan, venant de Saint-Lô, avant d'entrer dans Pont-Hébert, prendre la D54 à droite, direction La Meauffe. Traverser le bourg et suivre  la D54 jusqu'à une intersection. Prendre à gauche la D88, direction Airel.

17 septembre 2016

Saint-Lô/50

Journées européennes du patrimoine

Les oiseaux du haras de Saint-Lô

RV : 9h00 Entrée Est du Haras, rue de la Goubedière.




lundi 21 septembre 2015


Journées européennes du patrimoine : 

Animation du 19 septembre 2015 à La Chapelle sur Vire

Rougegorge familier  ( Franck Letellier)
 Cette animation est organisée par le GONm dans le cadre des journées du patrimoine sur le thème  : "Patrimoine naturel, patrimoine culturel". L'objectif est  d'observer un certain nombre d'espèces communes qui constituent une partie du patrimoine sauvage de la Normandie.

Une brume tenace est installée dans la vallée, sur le site de la Chapelle sur Vire qui était  autrefois un lieu de pélerinage.  Heureusement, le soleil  dissipera assez rapidement ce voile nuageux et permettra aux 11 participants d'observer dans de bonnes conditions.

A la sortie du village, une quinzaine d'hirondelles de cheminée chassent au-dessus de nous. Des adultes nourrissent en vol des jeunes. Les hirondelles quittent notre  région au mois de septembre mais certaines ont à peine fini d'élever leurs jeunes.

Grimpereau des jardins ( Franck Letellier)
Le groupe emprunte le chemin de halage  qui suit la rivière et une zone bocagère bien boisée: une bergeronnette des ruisseaux est observée furtivement sur la rive caillouteuse de la Vire : c'est un hôte habituel de la rivière, vu le plus souvent près des constructions humaines, ponts, moulins et barrages.

Le rougegorge familier se fait entendre, dissimulé dans les feuillages : plusieurs chanteurs seront entendus pendant la sortie. Le rougegorge est un oiseau très territorial qui utilise son chant pratiquement toute l'année pour marquer son territoire de reproduction ou d'alimentation. Une mésange charbonnière crie un peu plus loin.

D' un chêne qui résiste sur une prairie, provient  le cri du grimpereau des jardins. Malheureusement, le feuillage encore dense  ne permettra pas de le distinguer, grimpant le long du tronc. Une buse variable est repérée sur une branche basse d'un chêne. La buse chasse souvent à l'affût et guette les rongeurs de la prairie.

La falaise où niche le faucon pélerin
Le troglodyte mignon est  furtif dans la haie et se laisse à peine voir. Dans la peupleraie, circulent la mésange bleue et le pouillot véloce à la recherche de petites proies sur les feuilles . Le pic épeiche émet son cri sec.


Juste avant d'arriver sur le site de la carrière, la végétation le long du chemin est abondante, végétation des rives avec saules et aulnes, végétation des zones à l'abandon, fourrés et buissons et haies touffues. Les oiseaux y sont à l'abri et y trouvent une nourriture abondante. Le merle noir  discret passe d'une haie à l'autre : la mue est à peine terminée. L'accenteur mouchet et la fauvette à tête noire sont les hôtes de  ces secteurs denses : la fauvette chante mais à un très faible niveau. Elle aussi traversera brièvement devant nous.


La mare de la carrière

La falaise de la carrière de la Roque est imposante. Cette carrière  n'est plus exploitée depuis dix ans. Le carrier est contraint par la loi à une remise en état le site en fin d'exploitation. Une mare a été creusée, les zones dénudées ont été maintenues et le développement des plantes invasives est limité (saules et buddléias) pour éviter que le milieu ne se ferme. Ces mesures visent à favoriser la vie sauvage (orchidées, papillons, criquets, etc). Le site est classé en ZNIEFF : zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique. A ce jour, plus de 45 espèces ont été observées en deux ans.

Le faucon pélerin est rapidement repéré dans la falaise mais il s'envole rapidement et s'éloigne. Un couple a
Le faucon pélerin dans sa falaise ( Franck Letellier)
niché ces deux dernières années, donnant naissance à deux jeunes la première année puis trois jeunes la deuxième année à l'envol. Il n'est pas le seul occupant du site puisque de nombreuses espèces ont été observées ici, dont le pic noir et la cigogne noire. 5 à 7 couples de faucon pélerin nichent dans la Manche : c'est le dixième de la population normande. Pas mal pour cette espèce qui avait disparu de Normandie dans les années 1960-1970.

Le groupe poursuit son chemin vers un autre front de taille plus réduit. Dans les saules, des roitelets huppés chassent bruyamment : ils sont plus familiers des conifères. Il y en a en effet quelques uns  à une dizaine de mètres .
Roitelet huppé ( Franck Letellier)
Pinson des arbresmésange nonnette et fauvette à tête noire sont présents par leurs cris dans ce secteur très boisé du bord de Vire. Deux rapaces passent au-dessus de la carrière : d'abord, l'épervier d'Europe  dont on remarque le dessous rayé et les ailes relativement larges. Un peu plus loin, c'est un faucon crécerelle qui est noté en vol et houspillé par des corneilles noires. Cette espèce se reproduit dans la carrière (4 jeunes à l'envol cette année) et chasse sur les grandes parcelles de prairie et de cultures situées sur le plateau. Ces deux espèces ont des régimes alimentaires différents : l'épervier est  comme le faucon pélerin un chasseur d'oiseaux alors que le crécerelle apprécie surtout les rongeurs et les insectes.

Le petit groupe fait demi-tour  et repasse devant la carrière. Le faucon pélerin est bien visible maintenant, perché sur un arbre mort qui domine la carrière : il  laisse admirer ses moustaches noires et son plumage anthracite.

Sur le chemin du retour, une dizaine de mésanges à longue queue traversent devant nous pour explorer un chêne, formant ainsi une de ces rondes qui seront observées tout l'hiver. Le collectif est gage de sécurité et de coopération dans la recherche de nourriture.

Claude donne la liste des espèces observées.
C'est la fin du circuit. Les hirondelles continuent à survoler le bourg. 25 espèces ont pu être observées : ce qui constitue un score honorable à cette période. La diversité des milieux traversés  a permis de rencontrer des espèces liées à la rivière comme le bergeronnette des ruisseaux et la poule d'eau, des espèces forestières comme le pic épeiche et la mésange nonnette et des rapaces liés à la carrière , le faucon pélerin et le faucon crécerelle.

L'animation se termine par la distribution de quelques documents édités par le GONm  mais aussi par un échange d'adresses qui permettra de maintenir le contact entre participants et animateurs.

Photographies : Franck Letellier et Philippe Gachet


Un grand merci à tous les participants toujours attentifs et curieux. 

 Appel à tous les participants.

Si vous désirez être informés personnellement des prochaines sorties, merci de nous envoyer un petit message à l'adresse suivante ph.gachet@orange.fr.

Si vous avez pris des photographies qui pourraient s'insérer dans cette page, n'hésitez pas à nous les faire parvenir.

 

Prochaine animation 

25 octobre 2015

11h00

MARCHESIEUX "Maison des marais" 

Entre bocage et marais

oiseaux de la maison des marais et de son environnement

Bottes et jumelles conseillées. Durée : 1h30

 

Une sortie d'initiation à l'observation des oiseaux sera proposée  aux nouveaux et "futurs" adhérents du secteur de Saint-Lô dans les prochaines semaines (en novembre, sûrement).

Cette animation sera annoncée sur ce blog et sur le calendrier du site du GONm (http://www.gonm.org). A bientôt!

 



lundi 13 juillet 2015

Nouveau refuge à Saint-Ebremond de Bonfossé

Le GONm a signé une convention de refuge avec l'association des pêcheurs saint-lois pour le site de l'Etang l'Evêque

Un des bassins asséchés
Des visiteurs attentifs venus de loin pour certaines.
L'AAPPMM, société des pêcheurs saint-lois, possède  7 hectares d'étangs à Saint-Ebremond de Bonfossé, au sud de Saint-Lô.
Ce site de l'Etang l'Evêque est ancien puisqu'il appartenait autrefois à l'évêché de Coutances. Alimenté par plusieurs ruisseaux, il est constitué d'un étang principal et de quelques bassins plus modestes. Ces derniers étaient utilisés, il y a quelques années, pour la production de poissons de pêche. Les plans d'eau sont environnés par un bel espace reboisé au fil des années par l'association. Les berges présentent une végétation fournie, très attractive pour la faune sauvage. Les rives vaseuses libérées par la faible niveau de l'eau permettent la pose des limicoles migrateurs.
Aucune activité de pêche n'est pratiquée aujourd'hui et le lieu est interdit au public.
Le président de l'association souhaite que ce site devienne un espace de tranquillité pour la vie sauvage, à l'abri des perturbations "humaines" . D'où l'idée d' un refuge GONm!

Suite à la signature de la convention, une visite a été organisée le 11 juillet. Invités, quelques adhérents du GONm ont rencontré M. Jacqueline, président de l'AAPPMM qui était accompagné de Jean Collette, administrateur du GONm. La visite guidée a permis de mieux cerner l'évolution du site et les difficultés rencontrés pour l'entretenir. L'entretien est effectué par un petit nombre de bénévoles et au fil des années, il devient difficile de contenir la végétation et de maintenir les niveaux d'eau dans l'étang principal qui s'envase considérablement.

Le relevé effectué pendant cette visite a permis de constater la richesse des lieux. 29 espèces ont été observées : 5 d'entre elles figurent sur la liste des espèces menacées : bouvreuil pivoine, gobemouche gris, mésange nonnette, grèbe castagneux et chevalier culblanc. Nul doute que Franck Letellier, référent du refuge, complètera rapidement la liste ... L'environnement humide et boisé est en effet potentiellement riche en découvertes.

Merci à tous les participants qui venaient de loin pour certaines  et à Monsieur Jacqueline pour son accueil passionné.
Foulques macroules bien tranquilles

Ci-dessous le relévé effectué au cours de la visite. 

Monsieur Jacqueline présente l'Etang l'Evêque.
Crédits photographiques : Jean Collette, Philippe Gachet

lundi 22 juin 2015

Un site  à Saint-Lô : la Promenade des Ports


La promenade des Ports est située en bord de Vire, au nord-ouest de la ville, à la limite de Saint-Lô et d'Agneaux. La rue longe, sur sa droite, la Vire et ses berges boisées et, sur sa gauche, une zone d'activité limitée par la voie ferrée. Cette zone industrielle et artisanale est en réaménagement et va se transformer peu à peu en zone de loisirs. On y trouve encore quelques entrepôts, des bâtiments artisanaux, quelques bureaux, un abattoir désaffecté et en fin de parcours la station d'épuration... Autour de certains des bâtiments, il y a de grands espaces de stationnement gagnés par la friche.

Un complexe cinématographique, un bowling et une salle de gym montrent bien l'évolution orientée "loisirs" de ce secteur urbain  peu accessible aux poids lourds. La rue, en cul de sac, se prolonge par le chemin de halage qui permet de se retrouver dans un paysage plus champêtre et verdoyant. 

A droite, entrepôt du rougequeue,  voie ferrée pour linotte et bowling


Peu attrayant au premier abord, ce  parcours est suivi dans le cadre de l'enquête  "Tendances" qui effectue le suivi des oiseaux communs de Normandie. Il approche, en 30 mn et sur 1km, des milieux si différents qu'on y rencontre une bonne diversité d'espèces.
 Au cours des 6 premières sessions , 48 espèces ont été observées avec une moyenne située entre 24 et 25 .  A titre d'exemple, une animation menée en mai 2015 sur une grande partie de cette rue, a permis de  recenser 37 espèces  en 2h00.

Le rouge-queue noir niche dans les cavités des agglos d'un entrepôt, comme la mésange bleue, le troglodyte mignon et le moineau. La linotte mélodieuse et le chardonneret profitent des adventices qui prospèrent sur les espaces dégagés en friche et sur le ballast de la voie de chemin de fer : l'hypolaïs polyglotte se faufile dans les buddléias de plus en plus envahissants et les ombellifères. La bergeronnette grise ou Yarrell chasse sur ces lieux délaissés.
Haie de thuyas du roitelet huppé et du serin cini
Une haie de thuyas dissimulant des bâtiments de bureau et l'ancien abattoir accueille serin cini, verdier d'Europe et roitelet huppé. De la rue, on peut observer les oiseaux de la rivière , bergeronnette des ruisseaux, martin-pêcheur d'Europe, poule d'eau mais aussi chevalier culblanc et guignette. En rive gauche de la Vire, le végétation est très dense, envahie à certains endroits par la renouée et le buddléia : la fauvette des jardins y est présente comme le gobemouche gris et le bouvreuil pivoine. Au passage, on entend les oiseaux forestiers du bois sur la rive droite : pics, grimpereaux , fauvettes à tête noire et mésanges. A la fin du parcours, la station d'épuration est le domaine, en hiver, des mouettes rieuses et de quelques goélands argentés ou cendrés. Le pipit farlouse occupe la prairie humide qui clôt ce parcours. Les rapaces sont aussi observés régulièrement, buse variable, faucon crécerelle, épervier d'Europe et faucon hobereau sans compter les oiseaux des zones humides comme le grand cormoran, l'aigrette garzette et le héron cendré.

Station d'épuration pour laridés et bergeronnettes.

Ce secteur péri-urbain   a connu une assez forte activité humaine ; celle-ci déclinant, les oiseaux se sont peu à peu réappropriés l'espace et y ont trouvé leur source de nourriture et des sites de nidification. 

Surtout parcouru par  promeneurs, joggeurs et cyclistes ... et  camions qui vont s'approvisionner aux entrepôts frigorifiques qui jouxtent la station d'épuration, ce site va certainement évoluer dans les années à venir.Il sera intéressant de mesurer l'impact de ces transformations sur l'avifaune.





La végétation  des rives de la Vire est abondante,  constituée en partie d'espèces invasives ou cultivées, renouée du Japon, weigelia, seringat, buddléias, mais aussi de plantes  plus locales, ronce, aubépine, sureau, frêne, charme, chêne et érable.
Les toits de l'abattoir désaffecté sont un perchoir pour bergeronnette grise, bergeronnette des ruisseaux, linotte mélodieuse, rougequeue noir, serin cini, corneille noire et goéland argenté.


mardi 19 mai 2015

Animation du 10 mai 2015 à Saint-Lô


L'animation, proposée dans le cadre de la Journée mondiale des espèces menacées,  part de la rue Valvire à Saint-Lô ; elle  accueille  26 personnes. La météo est  calme et plutôt agréable.


Cette sortie péri-urbaine a pour objectif, en traversant des milieux variés de présenter une certaine diversité d'espèces, considérées pour certaines comme menacées à l'échelle régionale ou nationale.

C'est là que les bergeronnettes des ruisseaux chassent.
Le groupe s'arrête rapidement au  bord de la Vire. Un couple de canard colvert est installé sur un ilôt très précaire du déversoir. Une première bergeronnette des ruisseaux arpente la rive opposée, à la chasse de quelque insecte volant. Reconnaissable à son ventre jaune et sa marque noire triangulaire  sur la gorge, elle est très liée aux cours d'eau et installe son nid dans les constructions de la rivière, ponts, écluses, moulins, etc... Une corneille noire est perchée sur un conifère de l'ilôt Mosselman face à nous. Un merle noir sautille en arpentant la pelouse à la recherche de vers. Il appartient à la famille des turdidés qui recherchent souvent leur nourriture au sol. (grive et  rougegorge, entre autres).

Le groupe poursuit son chemin vers la cheminée d'une ancienne papèterie. Le lieu est aménagé et boisé. Le premier coup de jumelles permet de repérer, dans le feuillage d'un érable,  un gobemouche gris, migrateur arrivé d'Afrique depuis quelques jours. Sa posture dressée et son bec très fin permettent de l'identifier Il moucheronne à partir de son perchoir :  souvent perché sur des branches basses des arbres, il peut chasser en toute discrétion.
Gobemouche gris

Des chants classiques des lieux boisés se font entendre, plus ou moins haut dans la végétation, troglodyte mignon, rouge-gorge familier, pinson des arbres et merle.

Le groupe traverse la Vire, après avoir observé à nouveau quelques bergeronnettes des ruisseaux sur la rive et une poule d'eau. En bordure de la voie ferrée, la vue est plus dégagée : des corvidés passent en vol. Les choucas qui nichent en ville effectuent leurs allers et retours entre le centre ville où il niche dans les cheminées et la campagne environnante où ils se nourrissent ou viennent chercher la nourriture pour les jeunes. Quelques martinets noirs commencent à tourner dans le ciel : de retour vers le 20 avril, ils s'installent en général assez haut dans les constructions : l'Institut d'Agneaux tout proche est un de leurs lieux de nidification. Un faucon crécerelle s'éloigne, il faut un certain temps pour l'identifier à coup sûr. Deux indices le permettent , le vol sur place Saint-Esprit et le dessus des ailes brun roux.

La promenade des ports entre zone industrielle et Vire.
Entre la voie ferrée et un entrepôt, sur un terrain dégagé quasiment en friche, un rougequeue noir mâle est observé, le bec bien chargé. Nous finissons par trouver la cavité où il niche, dans un mur d'un entrepôt, et nous pouvons alors observer les allers et venues du couple. Le rougequeue noir est un oiseau urbain plutôt méditerranéen à l'origine, relativement présent à Saint-Lô
Perchée sur un grillage, une linotte mélodieuse  laisse bien voir le rouge un peu pâlot  de sa poitrine. Granivore, consommatrice de petites graines des plantes adventices qui poussent là (mauvaises herbes),  elle est considérée comme menacée à l'échelon régionale. Elle est ici sur un terrain de prédilection, dégagé où elle peut trouver quelques graines au sol  ou cueillies dans la végétation .  Une tourterelle turque, oiseau très urbain  traverse la voie ferrée.

Roitelet huppé
Le petit groupe continue son parcours en empruntant la Promenade des Ports. Cette rue est, sur sa gauche, longée par des entrepôts, des équipements de loisirs et des bâtiments industriels, et, sur sa droite, par l'abondante végétation qui borde le chemin de halage. C'est dans un chêne sur la droite qu'il y a le plus d'activité, la mésange à longue queue, la mésange bleue sont  entendues comme le pinson et le chardonneret élégant. Mais c'est surtout le ballet d'un couple de roitelet huppé qui retient l'attention. Il est très occupé à nourrir des jeunes non volants ; le manège est incessant et très rapide. C'est curieux de le trouver là : le roitelet huppé est très lié aux conifères. En période hivernal, il est observé dans les thuyas de l'autre côté de la rue.

Bouvreuil pivoine mâle
En reprenant notre chemin, deux oiseaux au croupion blanc traverse la rue et plonge dans la végétation des rives. Un couple de bouvreuil pivoine, certainement. Le bouvreuil est une espèce menacée en Normandie, plusieurs raisons sont invoquées : la disparition des haies denses où il cache son nid mais aussi curieusement la prédation de l'épervier qui profite du manque de mobilité de l'oiseau.

La rive droite de la rivière est très boisée. D'où la présence du pic vert, de la buse variable et de la fauvette à tête noire. De la végétation dense de la rive provient le chant monotone de la fauvette des jardins : elle chante sous le couvert. Comme toutes les fauvettes, elle apparaît peu : son plumage brun clair lui permet de passer inaperçue. Les chants sont un peu plus entendus à ce moment de la balade : le pouillot véloce, la grive musicienne notamment. Autant le chant du pouillot est répétitif, autant celui de la grive musicienne est varié, musical et plein d'imitations. La présence du pic noir en forêt peut être détectée par les imitations qu'en fait la grive musicienne. C'est un véritable piège même pour les oreilles aguerries.

Chardonneret élégant
Au niveau de la station d'épuration, un moineau domestique fait résonner son cri peu mélodieux, il niche sous la toiture du bâtiment. Les bassins de la station accueille au printemps la bergeronnette des ruisseaux et la bergeronnette grise. En hiver, une cinquantaine de mouettes rieuses s'y repose. Le parcours se termine dans une prairie humide.Une hypolaïs polyglotte chante et circule dans une haie de noisetiers. Peu visible parmi les feuillages, ce  migrateur africain aux coloris tendant vers le jaune est une fauvette présente dans les milieux plutôt secs buissonnants. Elle a tendance à progresser vers le nord de la France.


Hypolaïs polyglotte
La sortie s'achève avec une liste de 36 espèces qui montre toute la diversité de l'avifaune du site, due à la diversité des milieux traversés. Trois espèces rencontrées font partie de la liste des espèces menacées ou alors en déficit, le chardonneret, la linotte mélodieuse et le bouvreuil pivoine. Consommatrices de graines,  elles trouvent ici facilement  leur nourriture mais aussi  insectes et larves pour leurs jeunes.

Nous tenons une  fois encore  à remercier les participants pour leur motivation et l'intérêt qu'ils portent à la nature et aux oiseaux.

Photos : Franck Letellier  et Philippe Gachet

Liste des espèces observées  : canard colvert, corbeau freux, choucas des tours, corneille noire, geai des chênes, fauvette à tête noire, fauvette des jardins, hypolaïs polyglotte, mésange bleue, mésange charbonnière, mésange à longue queue, grimpereau des jardins, troglodyte mignon, accenteur mouchet, étourneau sansonnet, grive musicienne, merle noir, rouge-gorge familier, rouge-queue noir, bouvreuil pivoine, chardonneret élégant, linotte mélodieuse, pinson des arbres, pigeon ramier,  tourterelle turque, buse variable, faucon crécerelle, pouillot véloce, gobemouche gris, bergeronnette des ruisseaux , bergeronnette grise, poule d'eau, moineau domestique, martinet noir, pic vert.
Discussion de fin d'animation
Les prochains rendez-vous

28 au 30 mai 2015
SAINT-LÔ 
 Salle Patounas Centre culturel
Exposition "Les rapaces de Normandie"

30 mai 2015 15h00
SAINT-LÔ
Auditorium de la médiathèque
Conférence d'Alain Chartier
"Les rapaces de Normandie"

6 juin 2015 10h00
MARCHESIEUX
Maison des marais
Animation et inauguration du refuge GONm 

mercredi 1 avril 2015

ANIMATION du 22 mars 2015

Journée mondiale des forêts

HEBECREVON Bois du Mingrey

 

C'est sous un ciel gris et un temps frisquet peu favorables à l'observation que s'est déroulée cette animation.17 personnes étaient présentes.
La fraîcheur ne favorise pas l'expression des oiseaux et leur mobilité. Du parking, nous entendons tout de même le chant  puissant du pinson des arbres et celui plus mélodieux et rythmé de la grive musicienne. Nous traversons la première partie du bois, parcelle de régénération où des espèces variées ont été plantées, pommiers, alisiers, poiriers, merisiers et sorbiers. Ces plants encore peu développés ont permis à une végétation basse de se développer constituée de ronciers, surtout. C'est le royaume du troglodyte mignon que  nous entendons plus que nous ne voyons.

Entrée du bois avec le secteur en régénération et en arrière plan les pins Douglas
Le pouillot véloce est la seule espèce d'oiseaux à circuler dans les jeunes arbres mais on le distingue à peine. Son chant formé de la répétition de la même note commence à être entendu, prouvant le retour des migrateurs. En pénétrant dans la sapinière constituée de sapins de Douglas, nous tendons l'oreille parce qu' un chant très aigu nous parvient de la cime  : c'est le roitelet huppé, plus petit passereau d'Europe (autour de 6g). Il construit son nid dans les rameaux ou à l'extrémité des branches d'épicéa. Quelques conifères lui suffisent pour être présent. Nous entendrons plusieurs individus dans ce secteur. La fauvette à tête noire, furtive dans le roncier, chante .Quelques oiseaux sont aperçus en vol, corneilles au-dessus du bois, merle noir en lisière, geai des chênes qui alarme à l'approche et bien sûr quelques pigeons ramiers.

Grimpereau des jardins (C.Ghestin)
En descendant vers les étangs, nous repérons  la ritournelle du grimpereau des jardins : le lierre qui monte jusqu'aux hautes branches le cache. Il explore, de son bec pointu et courbé, les écorces  recherchant des  proies minuscules.(voir photo). Deux ou trois mésanges à longue queue émettent leurs trois petits cris successifs et se suspendent aux rameaux pour trouver leur nourriture (petites araignées par exemple)

A proximité des étangs, le canard colvert,  la bergeronnette des ruisseaux et la poule d'eau sont observés par certains.
Pic épeiche (J. Rivière)

Nous abordons le sud du bois qui est constitué d'un taillis sous futaie. C'est la forme traditionnelle d'exploitation de la forêt. Les essences de haut jet qui constituent ce secteur sont le hêtre et le chêne. De beaux spécimens trop peu nombreux sont encore visibles. Habituellement c'est un des secteurs les plus vivants mais le plus grand calme règne. Nous observons les deux mésanges les plus courantes, mésange charbonnière et mésange bleue. Quelques cavités dans les vieux arbres peuvent encore les héberger. Un chêne est bien attaqué par les pics : les cavités creusées par ces oiseaux sont utilisés par d'autres oiseaux comme les étourneaux, la sittelle et les mésanges qui ne peuvent pas creuser leur propre cavité. D'ailleurs, le cri sec du pic épeiche  en vol retentit mais il est impossible de le voir avec cette lumière de contre-jour. Un roitelet huppé est vu dans un hêtre et un peu plus loin, une petite bande de pouillots véloces s'alimente dans les bouleaux, sûrement des migrateurs de passage.

Mésange nonnette (J. Rivière)
Nous revenons sur nos pas en longeant une partie de bois enclose plantée de chênes sessiles. En remontant par l'est, nous passons dans la zone où a existé il y a plusieurs années un important dortoir d'étourneaux. Le boisement très jeune de cette partie voit peu d'oiseaux si ce n'est le rougegorge, le merle, le pouillot et le troglodyte. Une petite parcelle plantée en mélèzes nous arrête. La lumière est meilleure, l'atmosphère se réchauffe un peu. 
Les oiseaux s'activent  comme cette mésange nonnette,  mésange à calotte noire lustrée qui aime vraiment les boisements anciens. Un groupe de chardonnerets s'agite dans les cimes et recherchent les graines des pommes de mélèze. Une sittelle torchepot se manifeste mais c'est lointain et discret : elle aussi est liée au boisement ancien et à la forêt. Descendant les troncs la tête en bas, elle accumule facilement des provisions et niche dans des cavités dont elle diminue l'entrée en la cimentant (bourrelet). N'oublions pas la buse variable  qui suscite l'agitation habituelle des corneilles. Comme d'habitude, de guerre lasse, elle s'éloigne. Pourtant, elle est sur son territoire et c'est là qu'elle niche.

Départs verticaux  sur des arbres déracinés.
Notre circuit s'achève. La météo n'a pas permis de voir réellement  les oiseaux qui  ne se sont pas vraiment montrés. Cris et chants ont souvent été les seuls indices de leur présence  comme c'est souvent le cas en forêt. Nous avons  tout de même rencontré plusieurs espèces forestières caractéristiques, pic épeiche, roitelet huppé et mésange nonnette. Finalement, 24 espèces ont été notées mais  le nombre d'oiseaux observés est assez faible. Le printemps n'est pas encore tout à fait là.
Merci aux participants pour leur attention et leur motivation.



Liste des oiseaux forestiers observés
Accenteur mouchet, buse variable, chardonneret élégant, corneille noire, fauvette à tête noire, geai des chênes, grimpereau des jardins, grive draine, grive musicienne, merle noir, mésange bleue, mésange charbonnière, mésange à longue queue, mésange nonnette, pic épeiche, pigeon ramier, pinson des arbres, pouillot véloce, roitelet huppé, troglodyte mignon.
Autres espèces : bergeronnette des ruisseaux, canard colvert, mouette rieuse et poule d'eau.

Les participants réunis en une seule photographie, miracle de l'informatique!

PROCHAINE ANIMATION

"Les oiseaux de la rivière et  ses abords"

dans le cadre de la journée des espèces menacées

10 mai 2015

10h-12h

SAINT-LÔ

Rendez-vous Rue Valvire à l'arrière de la station Leclerc

  Contact : 06 89 56 86 74

 









samedi 7 février 2015

Animation du 1er Février 2015


  

Oiseaux des prés humides de la vallée de la Vire

 

Ce matin, le temps est plutôt gris et froid : le vent annoncé n'est pas trop sensible sur le parking du Pont de Candol, lieu de départ de l'animation. Une vingtaine de personnes est présente au rendez-vous, organisé dans le cadre de la journée mondiale des zones humides.

Pré inondé et bras mort
 
Le groupe emprunte, en amont, le chemin de halage qui longe, sur deux cents mètres, un canal de dérivation alimentant une micro-centrale électrique. Habituellement, de nombreux oiseaux circulent dans la végétation des rives constituées de saules et d'aulnes  qui sert de garde-manger mais aussi d'abri (chardonnerets, mésanges et tarins des aulnes). Ce matin, peu d'oiseaux se manifeste, si ce n'est un merle noir qui s'inquiète de notre arrivée ou du passage d'un chat, un troglodyte mignon qui s'agite, passant d'une branche à la végétation basse dont il est familier. Une grive musicienne est présente mais ne chante pas. Un rougegorge tente quelques notes mais l'ambiance froide n'est pas au chant.
Un pic (noir  sûrement) a soigneusement écorcé deux aulnes : cet oiseau forestier est sorti depuis quelques années de sa forêt et s'acclimate très bien au bocage . Les versants boisés de la vallée de la Vire l'attirent et il est observé régulièrement dans ce secteur.

Parcelle inondée

Des grands cormorans sont au repos un peu plus loin, au bord du bras mort de la Vire, perchés sur des aulnes rachitiques : c'est là leur poste habituel . Ce sont des oiseaux venant du dortoir situé à quelques centaines de mètres et qui comptent 80 individus. Les grands cormorans se dispersent dans la journée sur la rivière elle-même ou sur les quelques étangs ou plans d'eau voisins. Nous observerons régulièrement des vols dans la matinée : certains oiseaux ont la tâche blanche qui indique les oiseaux nicheurs.

Le même parcelle deux jours plus tard

Il faut quitter le chemin pour pénétrer sur les prés
humides de la vallée. Ils sont encore inondés : le niveau de l'eau peut y monter ou baisser rapidement. Elles absorbent le trop plein du bras mort. Ces prairies qui sont fauchées aux beaux jours jouent leur rôle d'éponge et retiennent l'eau : on évite ainsi une arrivée d'eau trop rapide en aval.
Quelques mouettes rieuses se reposent ou s'alimentent sur ces plans d'eau provisoires. Au loin, sur une partie non inondée, quelques poules d'eau pâturent. A la moindre alerte, elles  vont s'abriter bien vite sous les branches couchées sur l'eau.

Le bras mort n'est pas accessible ; nous revenons sur nos pas. Un pinson des arbres est perché au-dessus d'un roncier et un pouillot véloce est repéré par son cri. Ce petit oiseau migrateur partiel passe l'hiver dans ces zones humides où il peut encore trouver sa pitance. Ce hiver, il est particulièrement présent partout.
Nous observons des aulnes malades. Le pic épeiche a creusé des cavités dans le bois tendre. Celles-ci peuvent être occupées ensuite par d'autres oiseaux comme l'étourneau.
Foulque macroule (Pascal Bernardin)
Nous allons sur une autre prairie moins inondée et  nous longeons un ruisseau qui se jette dans la Vire. La végétation  des rives est constituée de phragmites, accueillantes pour les passereaux migrateurs.Une grive draine perchée  décolle et va se poser dans un peuplier, son arbre fétiche avec ses bouquets de gui. Un faucon crécerelle est rapidement observé mais, sur une partie de prairie, grâce à la lunette de Jérôme, nous voyons deux ou trois foulques macroules qui s'alimentent. Cette espèce présente toute l'année se reproduit sur le bras mort. Un chevalier culblanc est posé  sur l'herbe : ce petit limicole est plus familier des rives vaseuses que des prairies. Il décolle rapidement à l'approche et laisse voir son croupion blanc. C'est un hivernant assez rare : il est surtout visible aux passages d'automne et de printemps, le long des rivières et des étangs.
Chevalier culblanc ( Pascal Bernardin)
Un peu plus tard, un épervier d'Europe traverse le ciel. Ce chasseur d'oiseaux s'intéresse aux petites bandes d'oiseaux posés sur les prés ou circulant dans les haies.
Nous suivons une lime, fossé très en eau, qui suit en fait l'ancien cours de la rivière. Gilles a tout juste le temps de voir  un petit oiseau grisâtre plonger rapidement et disparaître. Il s'avèrera que c'est un grèbe castagneux, le plus petit de nos grèbes qui recherche les eaux stagnantes et peu profondes. Observée tout l'hiver, l'espèce est nicheuse sur le bras mort et sur un bief éclusier voisin.
Le temps s'est éclairci quelques minutes : le temps de voir quelques pipits farlouses décoller  et se poser sur un arbre plus loin. Peu fréquent cet hiver, il aime les prairies fraîches où il recherche insectes ou petites graines. Un héron cendré est, enfin, vu en vol : le héron est très familier de la vallée de la Vire. Nous ne verrons pas sa collègue, l'aigrette garzette qui le rejoint pourtant le soir dans un petit dortoir dans la végétation de rive du bras mort.
C'est l'heure de revenir à notre point de départ. Les mouettes ont disparu du pré inondé mais un goéland cendré plus petit que l'argenté et au plumage plus "élégant" fait encore des ronds dans l'eau. Cet oiseau  se reconnaît en hiver à sa tête striée et à la barre noire sur le bec. En vol, il a de grandes parties blanches à l'extrémité de l'aile. Il est souvent isolé ou avec un comparse dans les bandes de mouettes qui circulent dans la vallée.

Grèbe castagneux (Pascal Bernardin)

Cette sortie a permis de n'observer que 24 espèces mais  a donné un aperçu de celles qui fréquentent les vallées fluviales et leurs prés humides en hiver  :  passereaux comme le pipit farlouse, laridés comme la mouette rieuse  et le goéland cendré, ardéidés comme le héron cendré et limicole comme le chevalier culblanc, entre autres. Aucun canard colvert n'a été observé : il  ne manque pas habituellement mais les oiseaux étaient un peu congelés ce matin. Certains commencent aussi à se cantonner dans certains fossés discrets. Les oiseaux bocagers et forestiers profitent bien aussi des haies qui séparent les prairies et de la végétation des rives et des fossés humides.

Merci à tous les participants, qui, pour certains, étaient venus de loin, pour leur attention  et leur  curiosité.

Liste des espèces observées
Accenteur mouchet, buse variable, chardonneret élégant, chevalier culblanc,  choucas des tours, corneille noire, épervier d'Europe, foulque macroule, geai des chênes, goéland cendré, grand cormoran, grèbe castagneux, grive draine, grive musicienne, héron cendré, merle noir, mésange bleue, mouette rieuse, pic vert, pinson des arbres, pipit farlouse, poule d'eau, rougegorge familier, troglodyte mignon.

Le groupe, botté et bien couvert, presqu'au complet.

 

Prochaines animations

Dimanche 22 mars 2013

HEBECREVON

Oiseaux des forêts

10h-12h

Bois du Mingrey

Dans le cadre de la journée mondiale de la forêt, animation à la découverte des oiseaux forestiers d'un bois public géré par l'ONF

10 autres animations en Normandie.

Dimanche 10 mai 2015

SAINT-LÔ


Oiseaux des bords de Vire et autres

10h-12h
RV : Rue  Valvire
Derrière la station Leclerc, en rive droite
  

Samedi 19 septembre 2015

TROISGOTS


Oiseaux du chemin de halage et de la carrière

Journée du patrimoine

10h-12h

RV à la Chapelle sur Vire, D159, avant le pont qui franchit la Vire 

Contact : Philippe Gachet 06 89 56 85 74, ph.gachet@orange.fr