vendredi 27 octobre 2017

Des nichoirs pour les refuges du GONm à Saint-Lô

Plus de 300 refuges de nature du GONm existent en Normandie. Ces refuges résultent d'une convention entre le propriétaire ou gestionnaire d'un lieu et l'association. Favoriser la vie sauvage est l'objectif  principal de ces refuges : échanger les connaissances en est un autre. Le GONm s'engage  à effectuer une visite annuelle pour relever les espèces d'oiseaux fréquentant le refuge.

Ces refuges peuvent être situés chez des particuliers, dans des établissements scolaires, des exploitations agricoles ou sur des sites industriels (carrières, usines, centres technique d'enfouissement)

Il existe plusieurs façons de favoriser la vie sauvage. l'une d'entre elles consiste à aménager l'espace pour qu'il soit accueillant pour les espèces sauvages : bandes herbacées fauchées tardivement, maintien contrôlé de buissons et fourrés, plantations adaptées, maintien des arbres morts, entretien d'arbres tétards, installation de nichoirs et hôtels à insectes.

En 2017, des séries de nichoirs ont été installés sur deux refuges saint-lois : le Pôle hippique (haras) et l'EREA Robert Doisneau. A chaque fois, la proposition émanait du gestionnaire du refuge.

Pour le pôle hippique de Saint-Lô, c'est l'équipe des espaces verts de la ville, l'école Jules Ferry et le directeur du Pôle qui ont oeuvré pour la mise en place de nichoirs. Ceux-ci ont été fabriqués en atelier par les jeunes de l'IME de la Fresnelière. Le GONm a accompagné le projet avec des conseils techniques sur les modèles de nichoirs à installer et les emplacements de ceux-ci sur le site du haras. L'installation s'est déroulée le 31mars en présence des petits de la maternelle, des jeunes de l'IME, des personnels des espaces verts et des représentants du pôle hippique et de la ville. Avant l'installation, une découverte sensorielle a permis aux enfants de découvrir quelques espèces d'oiseaux fréquentant le site. Les petits de Jules Ferry avaient suspendu  des nichoirs pots de fleurs décorés par leur soin sur une jolie palissade confectionnée par le service espaces verts.
Les petits de Jules Ferry devant la palissade décorée


A l'EREA Robert Doisneau, établissement professionnel accueillant des jeunes en difficultés scolaires, le projet est parti de deux professeurs, l'un d'anglais qui travaillait sur les oiseaux du jardin et l'autre de menuiserie. Ce sont les 8 élèves de la classe de menuiserie qui ont fabriqué les nichoirs.
Là aussi, le GON a apporté un support technique et pédagogique. Une présentation vidéo du refuge et une petite sortie d'observation avait été effectuées en avril 2017. L'installation s'est déroulée le 19 octobre : les 8 nichoirs ont été placés à différents endroits du parc qui entoure les bâtiments. Ce fut l'occasion pour les élèves  de s'orienter dans un lieu peu connu de  reconnaître quelques espèces d'arbres et  d'observer quelques oiseaux.


Les menuisiers et leurs professeurs avant l'installation.      

Franck installe le premier nichoir.
Rappelons qu'en 2017, des nichoirs ont été installés avec le concours du GONm sur le refuge du collège de Percy/50.

mardi 8 août 2017

Animation du 21 mai à Troisgots

La carrière et sa mare au début du printemps
Cette animation s'est déroulée sous une météo agréable et ensoleillée. Une belle lumière a permis d'observer les évolutions des oiseaux au-dessus de la carrière de la Roque. 25 personnes étaient présentes au lieu de rendez-vous à la sortie du bourg de la Chapelle.

3 espèces particulières ont été observées avant le début de l'animation : bouvreuil pivoine (mâle), pic épeiche et grand cormoran. Ce grand cormoran est un immature non nicheur : il n'a pas de tâche blanche à la cuisse. Les grands cormorans se reproduisent sur les falaises ou îlots rocheux du littoral et pour certaines populations au bord de certains plans d'eau et des fleuves.

Le faucon pélerin est dans la falaise mais où?
Le groupe emprunte le chemin de halage. Les oiseaux sont peu visibles et il est nécessaire de se familiariser avec le chant de quelques oiseaux : le chant fluide et doux du rougegorge familier, le chant strident et puissant du minuscule troglodyte, les cinq notes du pigeon ramier, la phrase  répétée du pouillot véloce et le chant sifflé et mélodieux de la fauvette à tête noire. Un merle noir transporte un ver qu'il va donner à ses jeunes au nid. Il est difficile de suivre les évolutions rapides et voletantes du pouillot véloce dans les frênes. Quelques choucas des tours, ce petit corbeau qui niche principalement dans les cheminées ou dans les clochers se nourrissent au près des vaches dans une prairie. Dans la peupleraie, on aperçoit brièvement le gobemouche gris qui chasse en vol et on entend la mésange nonnette, petite mésange à calotte noire qui aime les lieux boisés en bordure de rivière comme ici ainsi que le grimpereau des jardins, petit passereau au bec recourbé qui chasse les insectes le long des troncs.

Pendant que la fauvette des jardins fait entendre son chant, bien cachée dans les buissons, nous installons une lunette qui permet de repérer l'aire vide du faucon pélerin  dans la falaise de la carrière. Le couple qui niche ici depuis au moins trois ans se reproduit assez tôt. Les trois jeunes ont quitté le nid et sont peut-être déjà dispersés. Un seul jeune a été vu volant. Un des adultes s'envole  de la falaise. En l'absence de mouvement de cette espèce, il est nécessaire de parcourir patiemment les parois à la jumelle pour réussir à détecter un oiseau posé.

Bondrée apivore prise au même endroit quelques jours plus tard
Une bondrée apivore passe dans le soleil : on peut distinguer les bandes sombres sur la queue, ses ailes longues et coudées et  sa tête grise. Elle fait une belle évolution en concurrence avec une buse variable : ce qui facilite la comparaison. La bondrée est un oiseau migrateur chasseur de guêpes et d'abeilles. Ses migrations au-dessus des Pyrénées peuvent être spectaculaires. Le faucon crécerelle est un des autres rapaces qui fréquente la carrière. Un peu plus loin, le groupe peut observer un individu transportant une proie et la déposant sur une petite plate-forme située à l'abri des regards. On peut supposer, à cette période, que cet oiseau alimente la femelle qui couve. L'épervier d'Europe qui  fréquente aussi la carrière ne sera pas vu aujourd'hui.
Quelques hirondelles de cheminée (rustiques) et un martinet noir survolent le site.

Faucon crécerelle avec proie (Photo : Chrétienne)
Nous noterons  sur le chemin du retour d'autres espèces plus communes : accenteur mouchet, mésange bleue, mésange charbonnière, rouge-gorge familier, étourneau sansonnet, corneille noire, et grive musicienne.

Cette animation a montré l'attractivité d'un site de carrière qui présente comme à la Roque des milieux variés convenant à des oiseaux différents, parois rocheuses pour les rapaces et les mésanges (cavités), petite mare pour la poule d'eau et la bergeronnette des ruisseaux, buissons et ronciers pour les fauvettes, arbrisseaux et petits arbres pour les pouillots et les pinsons, espaces nus ou à végétation très basse pour les bergeronnettes grises. Le caractère ensoleillé du site attire des oiseaux amateurs d'endroits chauds (héliophiles) comme l'hypolaïs polyglotte ou la fauvette grisette.
En fin d'exploitation d'une carrière, un plan de remise en état et d'aménagement  permettant d'optimiser le retour de la flore et la faune sauvage sur le site est obligatoire. La carrière de la Roque en est un exemple.
Le GONm entretient des relations remarquables avec le secteur professionnel des carriers. La création de refuges de nature sur plusieurs  sites de carrière en exploitation ou en arrêt a permis d'effectuer un suivi ornithologique favorisant  une gestion adaptée générant une grande biodiversité.

26 espèces ont été observées au cours de cette sortie , ce qui donne un oiseau par personne!

Merci à tous les participants pour leur curiosité et aussi leur concours précieux.

Merci à Mme Chrétienne pour ses photos du faucon crécerelle.

Autres photos : Philippe Gachet

Le groupe des participants à l'arrivée

ANNULE!

Dimanche 1er octobre 2017

SAINT-LÔ

"Les oiseaux du haras"

remplacée par une sortie adhérents le 29 septembre 2017 même lieu



RV : 9:30 Entrée Est du Haras, rue de la Goubedière Saint-Lô

Dimanche 29 octobre 2017

MARCHESIEUX 

Oiseaux migrateurs entre bocage et marais 

Rendez-vous : 9h30 pour les adhérents du GONm

10h45 pour le public à la maison des marais de Marchésieux



Contact : 06 89 56 85 74
ph.gachet@orange.fr



mardi 23 mai 2017

Animation du 12 mars à Hébécrevon

Roitelet huppé (Franck Letellier)
 
Cette animation s'est déroulée sous une météo relativement fraîche mais correcte. 24 espèces ont été observées : les espèces forestières attendues ont été très discrètes, pas de sittelle torchepot, peu de mésange, un seul pic. Certaines espèces non forestières ont été observées en périphérie du bois, à proximité de la ferme ou aux alentours des étangs. 20 personnes ont participé à cette sortie dont certaines venaient de loin. Merci pour leur écoute et leur participation.


Voici la liste des espèces observées :
  • accenteur mouchet
  • buse variable
  • bergeronnette grise ou Yarrell
  • bouvreuil pivoine
  • corneille noire 
  • étourneau sansonnet
  • fauvette à tête noire
  • geai des chênes
  • grand cormoran
  • grimpereau des jardins
  • grive draine
  • grive musicienne
  • martin-pêcheur d'Europe
  • merle noir
  • mésange bleue
  • mésange à longue queue
  • perdrix grise
  • pigeon ramier
  • pinson des arbres
  • pouillot véloce
  • roitelet huppé
  • roitelet à triple-bandeau
  • rougegorge familier
  • troglodyte mignon 
Mammifères : écureuil et traces de sanglier

Commencerait-il à pleuvoir?

mercredi 25 janvier 2017

Animation du 22 janvier 2017 à Agneaux

Les oiseaux hivernants de la Pallière


C'est par un temps particulièrement froid que se sont retrouvés les 10 participants à cette première animation de l'année. Les  oiseaux étaient à cette heure déjà particulièrement actifs : ce qui a permis de les observer facilement.
Autrefois château de la Pallière, la mairie d'Agneaux est située au centre d'un parc boisé très attirant pour les oiseaux et la vie sauvage. Certains des vieux arbres de ce parc sont classés par l'ONF.
Grive musicienne ( tâches en forme de flèche)
Les premiers oiseaux aperçus sont des merles noirs et des grives musiciennes qui profitent des fruits des lierres qui sont les dernières baies de l'hiver. Les verdiers d'Europe sont reconnus à leur cri léger et roulé : comme le pinson des arbres, ils vont et viennent d'un secteur boisé à l'autre. Le pinson des arbres est souvent au sol dans les feuilles sous les hêtres de l'îlot boisé devant la mairie ; il se régale des faînes. Les corbeaux freux sont déjà sur leur nid et font un joli vacarme d'autant que des choucas viennent les importuner. Le "freux" niche en colonie à l'opposé de la corneille noire qui niche isolément. Deux rougegorges familiers poussent leur chant fluide perché dans un  houx ; on sent une certaine agitation qui préfigure la reproduction. Le rougegorge chante toute l'année, avec plus ou moins de fréquence, cependant. Les mésanges bleues et charbonnières circulent : elles sont très actives à la recherche de nourriture. La mésange charbonnière chante : elle est déjà en phase pré-nuptiale avec recherche de cavité et agressivité vis à vis de ses congénères.
Toujours sous cette zone très boisée, nous devons lever la tête pour apercevoir un étourneau sansonnet explorant des cavités naturelles ou déjà creusées par d'autres oiseaux : l'étourneau est un oiseau cavernicole. Incapable de creuser une cavité, il profite bien souvent des trous de pics. On a affaire ici à un oiseau sédentaire. L'abondance de l'espèce aux abords des fermes en hiver s'explique par la présence de nombreux oiseaux nordiques qui repartiront au printemps.
Le soleil donne à plein sur les hauts arbres, hêtres et platanes du secteur. Entendue un peu plus tôt, une sittelle torchepot explore une grosse branche de hêtre, bientôt rejointe par une autre. Elle aussi cavernicole, la sittelle occupera un trou dont elle diminuera l'entrée en la cimentant. La sittelle, comme de nombreuses espèces forestières, est sédentaire et observable toute l'année. il est toujours sympathique de rencontrer cette espèce forestière dans une zone péri-urbaine.
Grive mauvis (flancs orangé et sourcil clair)
Des vols d'oiseaux sortent du bois et vont se poser un peu plus loin sur les pelouses de la mairie ou dans les jardins voisins. En vol, on peut distinguer leurs aisselles orangées. Quand l'oiseau est posé, son sourcil clair  la distingue des autres grives : c'est la grive mauvis, hivernant strict qu'on ne verra qu'en hiver.
Une grive draine passe rapidement en vol : le chant sera entendu un peu plus tard. La grive draine est une grosse grive : elle est souvent observée  à proximité du gui dont elle mange les baies.
D'autres espèces sont observées autour des pavillons et de leurs jardins : moineau domestique et accenteur mouchet.

Notre groupe emprunte le chemin qui descend vers la vallée de la Vire. Là encore le secteur est  boisé. Un  faucon crécerelle fait une apparition très rapide. Le chant du grimpereau des jardins se fait entendre : il faut un peu se tordre le cou pour l'apercevoir, tout là haut, grimpant le long des branches : il s'appuie sur sa queue pour progresser rapidement, parfois la tête en bas, toujours à la recherche de nourriture. En explorant la cime des arbres, nous repérons quelques chardonnerets élégants bavards postés dans des aulnes, leur arbre de prédilection en hiver.


Nous abordons la vallée de la Vire, un peu endormie par le gel. Une dizaine de vanneaux huppés sont posés sur une prairie naturelle sur le versant opposé. Les bandes de vanneau huppé sont plus présentes en période de froid. Nous apercevons quelques laridés toujours en mouvement le long de la Vire : mouettes rieuses, goélands argentés et cendrés. Le grand cormoran est aussi aperçu : en hiver, il fréquente les eaux douces, rivières et plans d'eau divers. On entend brièvement un cri de pic vert : comme ses congénères, il s'agite beaucoup au mois de janvier quand il prend possession de son territoire.
Tout là-haut, c'est le chardonneret élégant

Des débris végétaux et d'autre de nature plus humaine s'accumulent sur la Vire : la bergeronnette des ruisseaux arpentent ces petits radeaux en quête de petits invertébrés. Elle est identifiable grâce à son longue queue qu'elle agite constamment et à son ventre jaune. Les autres bergeronnettes hivernantes de notre région la bergeronnette grise ou celle de Yarrell n'ont pas de jaune et ont un plumage tricolore blanc, gris, noir.
Retournant vers notre point de départ, nous apercevons furtivement un martin-pêcheur, hôte classique des rivières tout comme les poules d'eau qui explorent les prairies de bord de Vire. Il n'est pas rare de voir de grands rassemblements de cette espèce le long de la Vire. C'est un oiseau qui adopte une stratégie de groupe en hiver, à la fois pour la recherche de nourriture mais aussi pour se protéger du froid et des prédateurs. Le troglodyte mignon chante enfin : il est  bien discret ces jours-ci. Les oiseaux de petite taille paient en général un lourd tribut aux périodes de grand froid.
Nous remontons vers le parking par un joli sous-bois aménagé. Trois espèces se montrent :  la mésange à longue queue en petite bande pousse ses trois petits cris caractéristiques, le pic épeiche est très haut contre un tronc et un roitelet triple-bandeau se fait entendre dans le lierre ou le houx  mais il n'est pas observé.

La sortie qui s'achève nous a offert un bel aperçu des espèces hivernantes de ce secteur (39 espèces vues ou entendues). Les espèces ont pu être observées tranquillement : elles sont en effet moins farouches par temps froid. Une bonne diversité d'espèces donc, avec quelques  espèces strictement hivernantes , la grive mauvis et le vanneau huppé, notamment. La richesse ornithologique est à la porte des zones urbanisées! Ouvrons l'oeil!
A noter que pendant la discussion d'après animation, un épervier d'Europe en chasse nous a rasé les moustaches.
Bravo à tous les participants pour leur vaillance et leur curiosité.
Merci à Jean-Yves fidèle photographe des sorties. Toutes les photos sont de lui.

Liste des espèces : accenteur mouchet, bergeronnette grise ou yarrell, bergeronnette des ruisseaux, bouvreuil pivoine, buse variable, chardonneret élégant, choucas des tours, corbeau freux, corneille noire, étourneau sansonnet, faucon crécerelle, geai des chênes, grand cormoran, goéland argenté, goéland cendré, grimpereau des jardins,  grive draine,  grive mauvis, grive musicienne, martin-pêcheur d'Europe, merle noir, mésange bleue, mésange charbonnière, mésange à longue queue, moineau domestique, mouette rieuse, pic épeiche, pic vert, pie bavarde, pigeon ramier, pinson des arbres,  poule d'eau, roitelet à triple-bandeau, rougegorge familier,  sittelle torchepot, tourterelle turque, troglodyte mignon, vanneau huppé, verdier d'Europe. (pigeon biset)

Hors animation ; épervier d'Europe en chasse.

Les espèces soulignées ont été entendues seulement.
Le groupe de joyeux participants, un peu transis à la fin quand même

Prochaine animation 

12 mars 2017


HEBECREVON

Les oiseaux du bois du Mingrey
RV : 10 h parking du bois du Mingrey, Hébécrevon D 446

Les réservations sont désormais nécessaires. Merci de m'envoyer un mail auparavant pour avertir de votre présence. ph.gachet@orange.fr ou un sms au 06 89 56 85 74


mardi 24 janvier 2017

Animation du 4 décembre 2016 à Marchésieux

Autour de la maison des marais

La maison des marais est un refuge du GONm


Cette sortie avait pour but de collecter des données pour l'atlas régional des oiseaux hivernants 2016-2019. La première session se déroule du 1er décembre 2016 au 20 janvier 2017.  158 observateurs bénévoles y participent en prospectant 282 cartes qui sont des carrés de 10 km sur 10 km.

6 adhérents étaient présents (Alain, Franck, Jean-Yves, Jérôme, Arthur et Philippe) : ils ont d'abord parcouru  un secteur de haut pays plutôt bocager puis un secteur de marais constitué de prés humides.

Les espèces communes du bocage ont été observées ou entendues. Les quatre espèces de grives : draines, mauvis, musiciennes et litornes étaient bien visibles sur les vergers ou les prairies proches de la maison des marais. A  noter particulièrement sur le secteur de marais, la grande aigrette, le héron cendré, de nombreuses bécassines des marais ainsi que le bruant des roseaux et le pipit farlouse. La meilleure surprise a été l'observation d'un pic épeichette dont les cavités avaient été repérées auparavant. Cette espèce est plus particulièrement visible en hiver et surtout en janvier où elle chante assez peu discrètement ( similitude avec le chant -cri du faucon crécerelle). Au printemps, elle est beaucoup plus difficile à observer. La découverte du nid est souvent très hasardeuse mais peut être effectuée, avec de la patience, en observant les allers et venues du couple. L'oiseau observé s'est laissé facilement photographier.
Cette sortie a permis de récolter une trentaine d'espèces. Un bon début pour l'atlas!

Pic épeichette de Marchésieux reconnaissable à son maillot rayé. (Franck Letellier)

Prochaines animations


22 janvier 2017 : AGNEAUX 

  "Les oiseaux de l'hiver"

 RV, 10h, parking de la mairie d'Agneaux.


12 mars 2017 : HEBECREVON 

"Les oiseaux du Bois du Mingrey".

 RV, 10h, parking du bois du Mingrey.