vendredi 7 décembre 2018

Rendez-vous avec les oiseaux du 5 décembre 2018 à La Meauffe

Nous sommes 6 ce matin au lieu-dit "La Germainerie" à La Meauffe. La météo n'est une nouvelle fois guère engageante avec ce temps grisâtre qui procure peu de lumière et ne favorise guère l'observation. La pluie nous sera épargnée le temps de la sortie.

Plate-forme de l'ancienne carrière
Nous sommes sur un site particulier puisqu'il s'agit de l'emplacement d'une ancienne carrière et de fours à chaux dont l'exploitation est arrêtée depuis de nombreuses années. Une partie du site est un espace naturel sensible géré  par le département, les fours à chaux étant un lieu exceptionnel de reproduction des chauves-souris. La balade débute en longeant l'ancienne plate-forme de la carrière fortement compactée, elle a depuis été recouverte d'une végétation pionnière très carctéristique avec notamment de la cardère. Cette zone en friche est peu fréquentée en ce moment, tout comme la zone de broussailles et de ronces qui la jouxte, très riche au printemps en fauvettes principalement. Il faut donc regarder en l'air pour observer quelques oiseaux : grand cormoran, mouette rieuse venant de la baie des Veys, pinson des arbres, pigeon ramier, canard colvert héron cendré, choucas des tours, corbeau freux et corneille noire. Cependant, des cris qui, à l'amorce, feraient penser à un pic vert nous intriguent : ce sont trois limicoles au loin qui se poursuivent ou alarment de la présence d'un intrus. Chevalier à coup sûr mais lequel? Tout laisse penser que ce sont des chevaliers aboyeurs certainement posés sur les rives vaseuses de la Vire. Le terme d'aboyeur correspond tout à fait à ce cri peu discret. Un pipit farlouse alarmé s'envole.
Rougegorge familier en bord de Vire
Nous nous arrêtons au bord du plan d'eau qui s'est formé dans l'excavation de la carrière. Peu d'oiseaux  sont présents à part quelques mésanges bleue et charbonnière. Nous pénétrons dans une des galeries des fours à chaux. Une ouverture donne vision sur une zone boisée humide traversée par un ruisseau : on entend la mésange nonnette et le grimpereau des jardins. Au niveau d'une plate-forme, nous distinguons avec difficulté quelques grives mauvis qui se révèleront ensuite très présentes sur tout le secteur visité. Un rougegorge familier est tout proche et le chant de l'accenteur mouchet sort du bois voisin. Haut dans les frondaisons, la mésange à longue queue pousse ses petits cris répétés ; elle n'est pas la seule. En longeant le chemin qui mène vers la rivière, les deux roitelets apparaissent , un roitelet à triple-bandeau et quelques roitelets huppés.
Nous passons sous un pont de chemin de fer pour rejoindre la Vire. Nous entendons de loin le gazouillis sans fin des étourneaux sansonnets perchés dans un peuplier à proximité d'une ferme en rive gauche. On observe dans la végétation des rives les mouvement du troglodyte mignon et de quelques mésanges. Un martin-pêcheur était perché sur la rive opposée. Jamais familier, il s'envole et va se percher une centaine de mètres plus loin. Un pic épeiche  crie puis va se percher un peu plus loin. Ce peut être un jeune puisque la calotte a paru bien colorée de rouge.
Au bord du plan d'eau, peu d'oiseaux.
Le chemin de halage a été modifié et retracé quelques mètres à droite à cause  de l'érosion naturelle des berges. La rangée d'arbres connue se trouve maintenant à gauche du chemin. Un grimpereau des jardins explore successivement les troncs de ces arbres.  Au-delà d'une grande prairie humide, on aperçoit un vaste verger de pommiers et comme par hasard quelques grives litornes décollent et nous survolent. Cette espèce de grosse grive est familière des vergers et aussi des prairies grasses. La rangée de peupliers où le gui prospère accueille une ou deux grives draines spécialistes de cette plante : c'est le cri roulé et fort qui permet d'identifier l'espèce. En vol, le dessous des ailes est blanc et l'oiseau ferme longuement ses ailes. Une légère pluie  et la montre nous font rebrousser chemin. Au retour, nous apercevons posé et en vol un chardonneret élégant isolé. C'est curieux parce que cet oiseau explore souvent en groupes ce type de milieu. Une buse variable sera le seul rapace observé en deux heures.
Nous regagnons les voitures. L'échange entre les participants se poursuit et permet de voir en vol plusieurs espèces, quelques tarins des aulnes, bouvreuils pivoines (3) et aussi d'entendre un verdier d'Europe. La présence de ces oiseaux mangeurs de graines montrent bien l'attractivité de ces zones peu entretenues ou en évolution libre : prairies humides, friches, buissons, fourrés, boisement humide  sont des sources d'alimentation pour les granivores et  aussi pour les insectivores puisque nous entendrons aussi le pouillot véloce, hivernant dans les bosquets de saules.
 Malgré la lumière basse et le temps chagrin, 36 espèces ont été observées. Elles ont été, cependant,  plus souvent  entendues que vues. On retrouve évidemment la base des oiseaux communs de Normandie mais le nombre relativement élevé d'espèces permet une nouvelle fois de constater la richesse d'une zone constituée de milieux différents et relativement préservés. Une autre visite au printemps sera intéressante parce qu'on trouvera dans la liste les oiseaux migrateurs, comme les fauvettes spécialistes des fourrés et buissons et d'une strate arbustive basse et les pouillots
Vue sur zone boisée humide dans une galerie de four à chaux   
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Liste des espèces : accenteur mouchet, alouette des champs, bouvreuil pivoine, buse variable,  canard colvert, chardonneret élégant, chevalier aboyeur, choucas des tours, corbeau freux, corneille noire,  étourneau sansonnet, geai des chênes, grand cormoran, grimpereau des jardins, grive draine, grive litorne,  grive mauvis, grive musicienne, héron cendré, martin-pêcheur, mésange à longue queue, mésange bleue, mésange charbonnière, mésange nonnette, mouette rieuse, pic épeiche, pie bavarde, pipit farlouse,  pouillot véloce, poule d'eau, roitelet à triple-bandeau,  roitelet huppé, rougegorge familier, tarin des aulnes, troglodyte mignon, verdier d'Europe.

Espèce remarquable en rouge


 



lundi 3 décembre 2018

Animation publique du 25 novembre 2018 à Saint-Lô

Cette animation aurait pu tomber à l'eau, des pluies abondantes étant tombées pendant la nuit et au matin mais heureusement, une accalmie se produit dès le début de l'animation. 9 personnes sont présentes, pour la plupart adhérentes. Les prévisions météorologiques ont sans doute fait renoncer d'autres personnes.
Future maison du technopôle quelques jours avant.  
Nous sommes sur le site de l'Agglo 21, site aménagé  pour accueillir des entreprises. Pour l'instant, deux parcelles sont occupées et construites ou en voie de l'être, l'une par le CFA-Groupe FIM et l'autre par la future maison du  technopôle  en chantier actuellement. Ce site comprend donc des zones construites, des zones viabilisées, parkings bitumés séparés par des murets et des haies de feuillus desservis par une rue et de vastes zones à nu ou en friche. Sur les parcelles encore en friche, plus ou moins compactées, on trouve toutes sortes de plantes pionnières dont les graines vont particulièrement intéresser les oiseaux : chénopode, armoise, séneçon, molène, tanaisie, cirse, chardon et diverses apiacées. En limite de  cette zone de 2 hectares,  des haies traditionnelles du bocage sur talus (chêne et  frêne principalement)  bordent des prairies ou quelques cultures.

Rougegorge sur groupe FIM, bâtiment perchoir
Une trentaine de canards colverts survole le groupe, provenant du plan d'eau voisin et se dirigeant vers le nord. Une mésange charbonnière s'agite dans un jeune chêne. Les mésanges circulent régulièrement dans ces jeunes éléments à la recherche de quelque araignée ou petits insectes. Les mésanges bleues sont aussi présentes mais en petit nombre. Le pied des jeunes haies de charmes ou d'érables sont explorés par les rougegorges familiers, les accenteurs mouchets et aussi les merles noirs et les grives musiciennes. Deux d'entre elles très discrètes et farouches passent d'une haie à l'autre et rejoignent vite le couvert. On entend l'inquiétude du troglodyte mignon qui se montre à peine. Le déplacement d'un groupe fait facilement réagir les oiseaux.
Les chénopodes ont poussé et fané et forment des touffes qui émergent d'une partie fortement compactée. Une végétation dispersée finit en effet par sortir tout de même de cette partie compactée. C'est là que les pipits farlouses se  rassemblent à la recherche de quelques graines tombées. Un pied de chénopode commun peut fournir 70 000 graines qui font le bonheur de nombreux oiseaux à l'arrière saison.
Zone compactée à chénopodes pour les pipits
Nous continuons à traverser la zone. Deux bergeronnettes de Yarrell picorent sur une rue bitumée. Nous suivons des friches herbeuses : il y  a un peu d'agitation non loin d'une aubépine. Quelques grives musiciennes ( l'une d'elles s'essaiera au chant à couvert) et des merles s'affairent à manger ses fruits  qui peuvent attirer aussi  l'accenteur  le rougegorge ou la charbonnière quand ils sont bien mûrs. Des groupes de chardonnerets élégants descendent dans la végétation sur les cirses et les laiterons. Nous descendons un peu en contrebas  : un héron cendré est posé sur une vaste prairie : un autre individu le rejoint un peu plus tard. Notre passage fait fuir une bande de quelques grives litornes, reconnaissables à leur grande taille, leur longue queue grise et leur vol un peu lourd. Nous entamons la descente vers le plan d'eau. Au loin puis au-dessus de nous des vanneaux huppés nous survolent : sensibles aux vagues de froid nordiques, ils sont visibles tôt cet automne. Stationnés à l'entrée de la prairie au héron , nous observons l'envol bref vers une haie plus lointaine de grives mauvis, pas loin d'une centaine et de deux geais des chênes qui se dissimulent dans le vol des grives et aussi quelques étourneaux.
Bergeronnette de Yarrell
Le groupe parvient au plan d'eau des Ruinières dont le niveau est très bas. On peut imaginer que le niveau a été abaissé pour effectuer des travaux sur la zone humide aval : les saules qui formaient un des deux bosquets du secteur ont été complètement arasés. Néammoins, on y voit à proximité des espèces familières des lieux, mésange nonnette, mésange à longue queue et roitelet à triple-bandeau. Les mouettes rieuses et  le grand cormoran sont eux aussi des habitués du plan d'eau pour le repos le plus souvent. On entend un cri d'envol connu  puis on distingue sur l'oiseau en vol le croupion blanc typique du chevalier culblanc. Cette espèce de limicole hiverne au bord de pièces d'eau plus ou moins importantes, du moment qu'elles ont des rives vaseuses pour se nourrir. dans un jardin proche, nous avons le temps de scruter les évolutions fantaisistes d'un roitelet huppé dans un cerisier.
Nous remontons ensuite vers notre point de départ. Presqu'arrivés au parking, nous sommes survolés par deux linottes mélodieuses qui, elles aussi, aiment ces zones plus ou moins nues où plantes rudérales et adventices fournissent des graines. Le bruant zizi est à peine visible perché dans un jeune chêne : heureusement, il pousse son chant, sorte de cri roulé.
Buse variable sur son poteau
Nous opérons un bref récapitulatif des espèces observées : 32 espèces ont été vues, quelques espèces des espaces bâtis, d'autres des espaces agricoles et enfin des  espèces forestières. Cette sortie a permis de constater l'intérêt en hiver  de zones comme celles-ci pour les espèces mangeuses de petites graines : la linotte mélodieuse, le chardonneret élégant, le pipit farlouse et le bruant zizi.
 Pendant la palabre qui termine toute sortie, nous apercevons une buse perchée sur la clôture du terrain de rugby voisin , seul rapace de la matinée : ces zones dégagées entourées de haies perchoirs sont idéales pour la chasse . Un bouvreuil pivoine discret est entendu.

Liste des espèces : accenteur mouchet, bergeronnette de Yarrell, bruant zizi, buse variable, canard colvert, chardonneret élégant, chevalier culblanc, corneille noire, étourneau sansonnet, geai des chênes, grand cormoran, grive litorne, grive mauvis, grive litorne, héron cendré, linotte mélodieuse, merle noir, mésange à longue queue, mésange bleue, mésange charbonnière, mésange nonnette, moineau domestique, mouette rieuse, pigeon ramier, pinson des arbres, pipit farlouse, rougegorge familier, roitelet à triple-bandeau, roitelet huppé, troglodyte mignon, vanneau huppé.

De nombreux chardonnerets dans les jumelles
Reconnaissez-les derrière leurs jumelles (Patrick Poitevin)

Prochaines sorties

Mercredi 5 décembre 2018
LA MEAUFFE
Prospection pour l'atlas des hivernants
RDV : 8h45 bas du parking des remparts, rue des noyers, Saint-Lô ou 9h00 mairie de la Meauffe

Mercredi 9 janvier 2018
SAINT-LÔ
Les oiseaux de la baie des Veys
Départ : 9h parking de la place Sainte-Croix Saint-Lô pour se rendre à Geffosses-Fontenay

lundi 19 novembre 2018

Rendez-vous avec les oiseaux du 14 novembre 2018 à Saint-Pierre de Sémilly

Les adhérents s'étaient donné rendez-vous sur la place du village. Un soleil radieux magnifiait les couleurs automnales  entourant les deux étangs de Saint-Pierre de Sémilly.

Quelques chardonnerets élégants circulent ainsi que des choucas des tours très présents dans le village et sur le château voisin et un groupe d'une cinquantaine d'étourneaux en vol vers l'ouest. Un premier rougegorge familier est vu puis un autre entendu en descendant le petit chemin qui surplombe le premier étang. Au bas de ce chemin, de grands platanes, des chênes et des châtaigniers  centenaires attirent les oiseaux : la sittelle torchepot circule haut dans les feuillages, la mésange à longue queue en petit groupe également, une mésange bleue est aussi entendue ainsi qu'une bergeronnette des ruisseaux familière de ces zones humides et des pinsons des arbres . Il est temps de jeter un oeil sur l'étang alors que résonne le premier chant sonore du troglodyte mignon.
 Les foulques macroules sont présentes mais en nombre réduit : quelques couples se reproduisent sur les étangs à la saison de reproduction mais des groupes plus importants peuvent être observés pendant la période de migration ou pendant certaines périodes de froid. La poule d'eau est présente également mais assez discrète sous les branchages retombant dans l'eau. Un petit groupe de mouettes rieuses est au repos posées sur l'eau ou des branches basses, certaines sont des immatures reconnaissables à l'extrémité de la queue noire. Dans le groupe, nous distinguerons plus tard un goéland argenté immature 3ème année. 2 grands cormorans familiers des lieux nous survolent ; les grands futaies de hêtres leur servent de perchoir de repos ou de dortoir (11 ont été vus un peu plus tôt en vol). Le dortoir n'est pas stable, les cormorans pouvant fréquenter d'autres dortoirs plus importants et certainement plus sécurisants. Une aigrette garzette survole l'étang puis va se poser discrètement sur la rive. Nous dénombrons 79 canards colverts : cet effectif est stable puisqu'il a déjà été enregistré les années précédentes. Un verdier d'Europe pousse son cri roulé au loin, du côté du village. Nous continuons le tour des étangs : le pic épeiche et le pic vert se manifestent par leurs cris plus ou moins proches. Il faut dire que ces deux pics trouvent ici tout le vieux bois qui peut les intéresser.
En queue du deuxième étang envasé et un peu envahi par la végétation, le pouillot véloce se balade dans les saules en poussant son cri sifflé. Est-ce un pic noir qui pousse son cri long et plaintif entendu au loin? Cela y ressemble mais ce n'est pas certain car un geai des chênes criaille à proximité, un peu après : c'est peut-être lui l'auteur de cette manifestation sonore qui énerve les corneilles noires. Nous empruntons un sentier escarpé qui nous mène vers les restes du château médiéval (XI ème siècle) : bonne idée parce qu'un roitelet à triple-bandeau s'active dans la végétation grimpant sur les murailles! Nous redescendons vers la route en passant près du déversoir du premier étang qui, habituellement à cette saison, est difficilement franchissable : les pinsons sont assez nombreux. Il est vrai que le sol est couvert d'un tapis de faînes particulièrement appréciées par l'espèce. Un grimpereau des jardins est entendu mais reste invisible et une mésange charbonnière cherche quelque araignée sous les feuilles de châtaigniers ou de hêtres. Nous remontons la route vers le château Renaissance, une belle bâtisse avec d'intéressantes fenêtres à meneaux. Là nous entendons quelques moineaux qui trouvent sûrement leur nourriture auprès de la ferme, nous apercevons brièvement une bergeronnette des ruisseaux perché sur le faîte d'un toit puis une bergeronnette grise ou de Yarrell. Le château est aussi fréquenté par des pigeons domestiques et quelques pigeons ramiers.
Aigrette garzette, mouette rieuse et colvert
  L'atmosphère se réchauffant permet aux  buses variables de s'élever un peu et tournoyer dans le ciel à faible hauteur. Des mésanges à longue queue profitent d'une aubépine et quelques accenteurs explorent le sol d'une allée. C'est au bout de 2 heures que se manifeste le premier merle noir ; cette grande discrétion de l'espèce prouve bien l'effet du virus qui touche actuellement ses populations. Nous constatons de plus l'absence des grives musicienne et draine, elles aussi vraisemblablement affectées par ce virus.
La sortie s'achève riche de ses échanges qui ne sont pas toujours ornithologiques d'ailleurs et c'est tant mieux. Il est temps d'établir le bilan.
Malgré l'absence des grives et du bouvreuil pivoine, 35 espèces ont pu être observées et  près de 200 oiseaux décomptés. La conjonction de milieux bâtis, de milieux boisés et de zones humides amène une grande diversité d'espèces et la proximité de l'hiver explique le grand nombre d'oiseaux observés (groupes de canards, de mouettes notamment) . A noter que le lendemain, une visite permet de repérer la grande aigrette coutumière des lieux mais pas vue ce jour.
Mouettes rieuses
Images : Patrick Potevin

Liste des espèces : accenteur mouchet, aigrette garzette, bergeronnette grise ou de Yarrell, bergeronnette des ruisseaux, buse variable, canard colvert, chardonneret élégant, choucas des tours, corneille noire,étourneau sansonnet, foulque macroule, geai des chênes, goéland argenté, grand cormoran, grimpereau des jardins, héron cendré,  merle noir, mésange à longue queue, mésange bleue, mésange charbonnière, moineau domestique, mouette rieuse, pic épeiche, pic vert, pie bavarde, pigeon ramier, pinson des arbres, pouillot véloce, poule d'eau, rougegorge familier, sittelle torchepot, tourterelle turque, troglodyte mignon,verdier d'Europe

Les événements à venir

Réunion des adhérents

Mardi 20 novembre 2018

 20h salle Alain Fournier , maison des associations, rue des charmilles, Saint-Lô

 

 Prochaines sorties

Dimanche 25 novembre 2018

SAINT-LÔ

Animation publique

Les oiseaux hivernants d'une zone en cours d'aménagement

Rendez-vous : 9h30 rue des ronchettes, parking de l'agglo 21 Saint-Lô 

 

Mercredi 5 décembre 2018

LA MEAUFFE

Rendez-vous avec les oiseaux (sortie mensuelle des adhérents)

Prospection des hivernants de la carte atlas.

9h00: mairie de La Meauffe. 8h45 : covoiturage, parking au pied des remparts, rue des noyers, Saint-Lô (prévoir un peu d'avance, nous partons à 8h45)


samedi 3 novembre 2018

Animation du 28 octobre 2018 à Marchésieux

Les prévisions météorologiques annoncées ont certainement dissuadé certaines personnes de se rendre au rendez-vous fixé à la maison des marais à 11h. 12 personnes sont néammoins présentes dont 4 jeunes qui ont bien contribué à l'animation de la balade.

La sortie a pu se dérouler  malgré la gêne provoquée par un vent assez soutenu par moments. Une très légère averse a malgré tout fait rebrousser chemin au groupe.

Une quinzaine d'espèces ont été observées : c'est un nombre assez restreint causé à la fois par des conditions météorologiques peu favorables et aussi par une heure tardive.

4 espèces liées au marais ont été observées : le pipit farlouse, petit passereau au bec fin d'insectivore souvent au sol pour chercher sa nourriture,  le traquet pâtre, passereau un peu rondelet perché souvent à découvert sur une végétation maigre ou un piquet, le canard colvert qui trouve dans les limes un peu d'eau libre pour se nourrir et se reposer et l'alouette des champs oiseau au vol souvent élevé auxquels les parcelles labourées ou humides conviennent en hiver peuvent être observés dans des milieux différents de celui-ci. L'alouette des champs et le pipit farlouse se reproduisent dans le marais mais il est plus probable qu'on est à faire ici à des migrateurs venus du nord de l'Europe.

2 espèces de rapaces  ont été notées ; le faucon crécerelle en vol du Saint-Esprit et une buse variable houspillée par une corneille. Dans cette zone de jonction entre marais et bocage, la présence de ces deux espèces n'est pas surprenante. Toutes les deux ont besoin de perchoirs plus ou moins élévés et de zones découvertes pour chasser leurs proies.

Aucun échassier de type héron (héron cendré ou aigrette) n'a été vu pendant la sortie.

3 espèces de grive se sont manifestées : 1 sédentaire la grosse grive draine reconnaissable à son vol très onduleux et un peu lourd et deux hivernantes , la grive mauvis et la grive litorne : une petite bande de 10 de cette dernière espèce  passe au loin. On distingue la longue queue grise de l'oiseau en vol. Ces trois espèces ne sont pas particulièrement liées aux zones humides : la draine est très liée au peuplier et les deux autres apprécient les terres fraîches qui leur permettent de trouver le sinvertévrés dont elles se nourrissent? Souvent un verger de pommiers une aubèpîne en fruits suffisent à les rassasier.

Cette sortie relativement courte a permis de constater les interactions des oiseaux entre un milieu bocager composée de grandes parcelles bordées de haies et le marais, zone découverte offrant peu d'abris et de perchoirs mais un potentiel de nourriture important pour certaines espèces .


Liste des espèces : accenteur mouchet, alouette des champs, bergeronnette grise ou de Yarrell, buse variable, canard colvert, choucas des tours, corneille noire, étourneau sansonnet, faucon crécerelle, grive draine, grive litorne, grive mauvis, mouette rieuse, pigeon ramier,  pinson des arbres.

Autres espèces notées avant la sortie : bouvreuil pivoine, merle noir, mésange bleue, rougegorge familier, troglodyte mignon

dimanche 7 octobre 2018

Rendez-vous avec les oiseaux du 3 octobre à Cricqueville-en-Bessin (14)

Nous avons mis en place depuis quelques mois des sorties mensuelles pour les adhérents, intitulées "Rendez-vous avec les oiseaux". Elles se déroulent en général le premier mercredi de chaque mois.

Destinées en premier lieu aux nouveaux adhérents, elles permettent, en compagnie d'observateurs plus aguerris, de s'initier ou de progresser dans la connaissance des oiseaux, de créer des liens avec d'autres adhérents et surtout d'échanger sur la nature. Ces sorties se veulent un peu informelles, chaque participant y contribue à sa manière.

Ca passe?
Ce rendez-vous s'est déroulé sur les falaises du Bessin à l'ouest du site historique de la Pointe du Hoc. Ce site est un lieu privilégié de l'observation de la migration post-nuptiale des oiseaux marins notamment. Des observateurs y sont postés là très régulièrement pendant cette période de septembre à novembre pour dénombrer le passage. Ce matin, Gilbert Vimard, un des observateurs attitrés du site est présent : il nous apportera avec Alain Brodin de précieuses informations sur les techniques d'observation, les oiseaux observés et leur migration.

C'est déjà passé!
Une belle douceur règne ce matin avec un vent faible cependant peu favorable à la migration. Ce qui surprend dans un premier temps est que les oiseaux passent assez loin du rivage. Seule, une pratique régulière et ancienne du guet à la mer permet de repérer l'arrivée des oiseaux et leur identification. Comme ce matin, le passage est faible, il est possible de s'attarder sur chaque espèce.
Le mouvement des oiseaux se fait logiquement d'est en ouest mais on peut observer également des mouvements inverses.

En arrivant, nous observons sur les chaumes deux faucons crécerelles, l'un étant posé sur une courte tige de maïs  coupée. A peine arrivés sur la falaise, nous entendons crier un faucon pèlerin et nous le voyons déboucher sur notre gauche avec une proie dans les serres qu'il est impossible d'identifier. Ce peut être un limicole comme un passereau.
La  falaise offre un large champ de vision de la pointe du Hoc à l'est jusqu'à la pointe de Barfleur au nord-ouest.
Les cormorans passent plus près du rivage
Nous allons observer successivement le passage de plusieurs espèces en vol direct vers l'ouest. La bernache cravant passe par groupes plus ou moins importants : il en sera observé
87 dans la matinée. La plus grande partie appartient à la sous-espèce bernache à ventre sombre (Branta bernicla bernicla) qui niche dans la toundra sibérienne. On peut voir posé au loin un grèbe huppé : cette espèce peut être nombreuse à cet endroit.
Les sternes passent aussi : on peut les distinguer de loin par leurs longues ailes pointues, leur vol parfois irrégulier et la brillance du gris des ailes qui paraît presque blanc dans le soleil. L'espèce la plus commune au passage est la sterne caugek avec son bec noir à l'extrémité jaune, le vol est assez puissant et à une certaine hauteur. Le cri grinçant de l'oiseau est typique. L'autre espèce aperçue, de loin, est la sterne pierre-garin plus petite que la caugek, au bec rouge terminé par du noir. Les observateurs expérimentés la distinguent au vol et à la morphologie (filets de la queue plus longs) de la sterne arctique qui lui ressemble beaucoup mais a le bec entièrement rouge.
Héron cendré sur le platier
Le site est idéal pour s'initier aux labbes, ces gros oiseaux marins de tonalité sombre qui parasitent les autres espèces d'oiseaux pélagiques (oiseaux qui vivent en mer). Ce matin, nous observerons 3 espèces différentes. Le grand labbe est un oiseau au corps puissant un peu plus compact que le goéland argenté qui se distingue par sa tâche blanche sur les primaires visible généralement de loin.
Deux autres labbes passeront ensemble au large : le labbe parasite et le labbe pomarin. Le labbe parasite est plutôt fin avec une allure qui pourrait rappeler un rapace : on peut le voit harceler en vol sternes et mouettes pour  subtiliser leurs proies. Le labbe pomarin est proche du parasite mais difficile à distinguer de celui-ci. Une des espèces les plus abondantes ce matin est le fou de Bassan qui passe régulièrement au large en groupes plus ou moins denses composés de jeunes, d'immatures  et d'adultes. L'observation à cette période correspond plus à une migration d'oiseaux britanniques que de trajets quotidiens vers les zones de pêche. Une autre espèce sera un tant soit peu  observé est la macreuse noire, en vol de quelques individus. Les groupes sont constitués pour l'essentiel de mâles. C'est la fin de la période de mue. Si à l'approche d'un bateau, un oiseau plonge, cela signifie qu'il est en mue. D'autres oiseaux marins seront observés cependant dont les mouettes rieuses  et des mouettes mélanocéphales proche de la rieuse qui paraît blanche de loin à cause de son manteau gris clair. L'adulte n'a pas de noir sur les ailes. N'oublions pas les cormorans et goélands. Un huîtrier-pie crie ; posé dans les rochers, il s'envole vers l'est.
Le seul autre canard que la macreuse noire observé ce matin est le tadorne de Belon : 3 volent vers l'ouest. Reviennent-ils de la mer de Wadden où les tadornes se rendent chaque année pour muer?
L'observation au guet à la mer se termine : nous faisons un petit tour sur le plateau pour observer les passereaux présents. 2 tariers pâtres sont perchés au-dessus des buissons qui dominent la falaise. Alouette des champs, pipit farlouse, linotte mélodieuse et bergeronnette grise ou Yarrell décollent du chaume de maïs.
Sur le platier au pied de la falaise, aigrette garzette et héron cendré se regardent de travers en concurrence pour la recherche de nourriture. La corneille noire se nourrit aussi dans les rochers et les algues. Un phoque veau marin s'approche du rivage : une importante colonie existe en Baie des Veys.
La sortie se termine par un dernier coup d'oeil vers le large. Les mouvements d'oiseaux ont considérablement baissé et concernent les oiseaux marins habituels, cormorans et laridés.
Merci à Gilbert et Alain pour le partage des connaissances.

Espèces observées (26): accenteur mouchet, alouette des champs, bernache cravant, corneille noire, faucon crécerelle, faucon pèlerin, fou de Bassan, goéland argenté, goéland marin, grand cormoran, grèbe huppé, grand labbe, héron cendré, labbe parasite, labbe pomarin, huîtrier-pie, linotte mélodieuse, macreuse noire, mouette mélanocéphale, mouette rieuse, pipit farlouse, rougegorge familier, sterne caugek, sterne pierregarin, tadorne de Belon, tarier pâtre.

Programme annuel des rendez-vous



Date
Thème
Lieu Horaire Lieu de rendez-vous
14/11/2018 Les oiseaux des étangs de Saint-Pierre : oiseaux des zones humides Saint-Pierre-de-Sémilly
Les étangs
9h00 Place de l’église Saint-Pierre de Sémilly
05/12/2018 Oiseaux des anciens fours à chaux : oiseaux bocagers des buissons La Meauffe
La Germainerie
9h00 Parking de la mairie
La Meauffe ou 8h45 parking rue des noyers sous les remparts Saint-Lô
09/01/2019 Oiseaux hivernants de la baie des Veys : limicoles, hérons et laridés Geffosses-Fontenay 9h00 9h00 Place Sainte-Croix Saint-Lô pour covoiturage.
06/02/2019 A l’écoute des premiers chanteurs Agneaux
Parc de la Palière
9h00 9h00 parking de la Mairie Agneaux
03/04/2019 Nidification de la cigogne blanche et oiseaux du marais Saint-Fromond
Château de la Rivière
9h00 Parking piscine Saint-Lô pour covoiturage 9H30 sur place au château de la Rivière
?/05/2019
Les oiseaux du marais au printemps. Le coucou est-il arrivé ? Le Hommet d’Arthenay
Marais du Hommet ou de la Garderie
9h00 Parking piscine Saint-Lô pour covoiturage
05/06/2019 A la recherche de l’engoulevent Millières
Plan d’eau des bruyères
19h00 Parking piscine Saint-Lô pour covoiturage
Prévoir pique-nique
Date
Thème
Lieu Horaire Lieu de rendez-vous
14/11/2018 Les oiseaux des étangs de Saint-Pierre : oiseaux des zones humides Saint-Pierre-de-Sémilly
Les étangs
9h00 Place de l’église Saint-Pierre de Sémilly
05/12/2018 Oiseaux des anciens fours à chaux : oiseaux bocagers des buissons La Meauffe
La Germainerie
9h00 Parking de la mairie
La Meauffe ou 8h45 parking rue des noyers sous les remparts Saint-Lô
09/01/2019 Oiseaux hivernants de la baie des Veys : limicoles, hérons et laridés Geffosses-Fontenay 9h00 9h00 Place Sainte-Croix Saint-Lô pour covoiturage.
06/02/2019 A l’écoute des premiers chanteurs Agneaux
Parc de la Palière
9h00 9h00 parking de la Mairie Agneaux
03/04/2019 Nidification de la cigogne blanche et oiseaux du marais Saint-Fromond
Château de la Rivière
9h00 Parking piscine Saint-Lô pour covoiturage 9H30 sur place au château de la Rivière
?/05/2019
Les oiseaux du marais au printemps. Le coucou est-il arrivé ? Le Hommet d’Arthenay
Marais du Hommet ou de la Garderie
9h00 Parking piscine Saint-Lô pour covoiturage
05/06/2019 A la recherche de l’engoulevent Millières
Plan d’eau des bruyères
19h00 Parking piscine Saint-Lô pour covoiturage
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lundi 24 septembre 2018

Animation du 23 septembre 2018 au Pôle hippique de Saint-Lô



Le seul nid d'hirondelle rustique se trouvait dans le bâtiment de droite (2018)




Un temps pluvieux et venteux s'étant  installé  la veille sur la région,  il fallait craindre le pire pour cette animation. Elle a pu pourtant se dérouler presque normalement en présence de 7 personnes qui avaient vaillamment défié les éléments. La pluie n'a véritablement gêné l'observation qu'en fin de sortie où il a fallu s'abriter sous de vieux arbres ou dans les écuries du haras.


Le site du pôle hippique est un refuge de nature GONm et tout au long de la sortie, nous verrons quels aménagements ou mesures d'entretien favorables à la vie sauvage ont été mis en place.

Malgré la météo médiocre, les oiseaux se sont tout de même manifestés  et les participants ont pu observer 28 espèces : ce chiffre correspond sensiblement au nombre d'espèces qu'il est envisageable de rencontrer à chaque visite.

C'est sous les cris répétés d'une corneille noire certainement dérangée par un intrus  et perchée à sommet d'un conifère que débute la sortie. Les pas se portent vers la partie centrale du haras qui offre une vue dégagée sur les bâtiments, les pelouses et les allées. Le cri d'un oiseau en vol "pi-pit pi-pit " permet de repérer au-dessus de nous un pipit farlouse volant vers le sud,  certainement en migration. Nous observons les nids abandonnés des hirondelles de fenêtre installés sur les sablières des bâtiments. Les hirondelles de fenêtre ont quitté le site depuis 10 jours à eu près. Une autre hirondelle  est vue en vol : celle-ci est une hirondelle de cheminée volant avec difficulté contre le vent en direction du sud. Les hirondelles les plus tardives dans leur migration sont souvent observées à l'unité ou par deux ou trois.  Le flux migratoire de ces espèces va se tarir peu à peu en fin septembre.
Perchoir idéal pour le faucon crécerelle (2017)
Un faucon crécerelle est en chasse sur les pelouses ou les allées : il plonge d'un des ses perchoirs pour attraper quelque proie : ce peut être un micro-mammifère ou un gros insecte. Il retourne se percher sur le rebord de l'encadrement d'une ouverture du bâtiment des écuries. Une bergeronnette grise devait arpenter une des pelouses à la recherche d'insectes et de larves  car  on l'entend pousser son cri à l'envol et on la voit disparaître rapidement à nos regards.

Rougequeue noir de septembre 2017 au même endroit qu'en 2018
Un envol rapide d'un toit vers une cheminée puis une antenne permet de repérer un oiseau bien dressé hochant de la tête et de la queue. C'est le rougequeue noir qui est identifiable à sa queue rousse : le mâle est gris noir sombre alors que la femelle est beige clair. Ce peut être ici une femelle ou un jeune. Cette espèce se reproduit au haras : elle utilise une cavité pour nicher. Espèce migratrice partielle, elle repartira bientôt plus au sud.
Quelques pigeons ramiers et domestiques circulent  ici et là, les pigeons ramiers de façon isolée ici et les domestiques en groupes de quelques individus. On peut entendre le cri énervé des choucas des tours en vol qui, installés sur les cheminées et bâtiments élevés de la ville, gagnent la campagne pour se nourrir.
Bergeronnette grise et jeune en juillet 2018
Nous quittons la partie centrale du haras pour suivre les allées périphériques. Nous arrivons à une zone plantée en résineux principalement. Nous observons deux pinsons des arbres dans des buissons bas où ils se sont réfugiés à notre approche. On entend quelques cris, celui du rougegorge familier du troglodyte mignon caché dans une haie dense et aussi du grimpereau des jardins. Une tourterelle turque chante sur une cheminée ses trois notes habituelles. La tourterelle turque est un oiseau typique des villes et des fermes : elle semble subir l'omniprésence du pigeon ramier.
On note la présence du merle noir qui pousse son cri d'alarme parce qu'il est dérangé. Les oiseaux comme les merles et les grives sont très discrets à cette période parce qu'ils muent.
Après être passés entre le jardin partagé et le local du maréchal-ferrant, nous pénétrons dans une autre zone boisée en vieux arbres feuillus. Nous apercevons deux accenteurs mouchets sur un mur : ils font la navette entre le sommet du mur et la prairie à la recherche de petits insectes ou de graines de plantes rudérales. Trois grives draines nous survolent : l'une d'elles a poussé son cri roulé en s'envolant. La draine dissémine les graines du gui dont elles mangent les baies. Son nom latin est Turdus viscivorus (viscum=gui, mot qui a donné l'adjectif visqueux). Le rire du pic vert retentit par deux fois, une fois émis d'un arbre élevé du parc et une seconde fois de la campagne voisine.
Les mésanges jusqu'à présent discrètes se manifestent par leurs cris qui sont voisins et parfois sources d'erreur. La mésange charbonnière accompagne souvent son cri de 3 notes  sifflées faciles à identifier : cette espèce recommence à chanter en septembre. La mésange bleue a un répertoire beaucoup moins varié. Les deux espèces se côtoient souvent mais ne se concurrencent pas  pour la nourriture parce qu'elles ne la cherchent pas à la même hauteur dans la végétation. Une grive musicienne s'échappe d'un fourré. Un pic a foré une cavité bien visible dans un hêtre. Pic épeiche?
Rassemblement de jeunes hirondelles de fenêtre (2018)
La pluie se met à tomber un peu plus dru. On se met un peu à l'abri pour observer des pinsons qui recherchent de la nourriture sur les pans de toit et aussi un des rares nids d'hirondelle rustique du haras. Une mésange à longue queue passe. Nous nous mettons ensuite à l'abri sous des cèdres et des pins : le roitelet huppé (Regulus regulus) est entendu : ses cris sont très discrets. Nous entendons enfin un moineau domestique : ils ne sont pas rares ici en période de reproduction mais les jeunes sont dispersés depuis longtemps. Nous en reverrons deux ensuite à l'intérieur des écuries. Un chardonneret élégant est aussi entendu mais reste invisible. Les chardonnerets sont souvent en bandes pendant cette période pré-migratoire tout comme les linottes mélodieuses et les pinsons.
Nid de moineau domestique sur une sablière (2018)
Pendant le résumé des espèces observées, nous ajoutons deux espèces à la liste après l'observation de goélands argenté et brun volant vers la Vire. Le brun a le dessus des ailes  plus sombre que l'argenté et a un liseré blanc à l'arrière de l'aile souvent bien visible en vol.
La balade se termine avec ce bilan de 28 espèces observées, un score très honorable pour une  météo très pluvieuse.
Merci à tous les participants pour leur écoute et leur curiosité. Merci à Joëlle pour la prise de notes bien pratique pour établir ce compte-rendu.
Comme aucune photo de groupe n'a été faite, nous citerons les prénoms des participants : Joëlle, Loïse, Nadège, Paul, Philippe, Quentin, Thérèse.
Les images d'illustration ont toutes été prises au pôle hippique en 2017 et 2018 par Jean-Yves Dilasser (faucon crécerelle et rougequeue noir) et par Philippe Gachet.

Et aussi, les espèces observées par ordre d'apparition à l'écran : linotte mélodieuse, corneille noire, pigeon ramier, faucon crécerelle, pigeon domestique, hirondelle rustique, rougequeue noir, bergeronnette grise, pinson des arbres, choucas des tours, troglodyte mignon, rougegorge familier, accenteur mouchet, merle noir, grimpereau des jardins, tourterelle turque, grive draine, mouette rieuse, pic vert, mésange bleue, mésange charbonnière, grive musicienne, mésange à longue queue, roitelet huppé, chardonneret élégant, moineau domestique, goéland brun, goéland argenté.

 

Hirondelle de fenêtre au nid en août 2018

Prochaine sortie des adhérents  

Saint-Lô, la migration des oiseaux marins mercredi 3 octobre 2018, 8h00 parking Place Sainte-Croix, déplacement vers Cricqueville-en-Bessin (14)

 

Prochaine animation publique 

 Marchésieux :  Oiseaux entre marais et bocage 28 octobre 2018 11h Rv à l'entrée de la maison des marais, animation organisée avec l'ADAME dans le cadre de la fête de la Citrouille.