jeudi 17 novembre 2022

Rendez-vous avec les oiseaux d'eau du 16 novembre 2022 à Candol Saint-Lô/50

 

7 participants se sont retrouvés au Pont de Candol pour rechercher des oiseaux d'eau, dans le but de préparer l'enquête Wetlands de janvier 2023. Nos collègues prospecteront à cette occasion 40 km de la Vire. Le temps est calme et il fait beau.

Le rédacteur absent à cette animation va commenter  la liste des espèces fournies par les observateurs présents.

 

 

 

Voici la liste des  oiseaux observés transmise par Alain.

Grive mauvis: beaucoup d’oiseaux arrivés ou de passage. Hier j’étais dans le marais de Graignes ou il y avait de gros paquet de mauvis et de litornes.

Mouette rieuse en vol.

Buse variable vue deux fois.

Étourneaux sansonnets

Faucon crécerelle.

Corneille noire.

Rouge gorge, pas farouche.

Merle noir.

Mésange bleue.


Bergeronnette grise.

Bergeronnette des ruisseaux.

Mésange à longue queue.

Grive draine.

Tarin des aulnes.

Geais des chênes

Pie bavarde.

Troglodyte.

Épervier d'Europe

Bécassine des marais 1

Canard colvert.

Pinson des arbres.

Grand Cormoran

Aigrette garzette.

Goéland argenté.

Mésange charbonnière.

Poule d’eau.

Martin pêcheur, trois individus se poursuivant.

 Commentaires

 

Quelques oiseaux d'eau liés  aux prés humides du secteur et au bras mort sont observés : mouette rieuse, goéland argenté, grand cormoran, bécassine des marais, poule d'eau, aigrette garzette et canard colvert. Ce sont ces espèces qui font partie des espèces recensées lors du Wetlands : canards (anatidés), oiseaux marins (laridés) , hérons (ardéidés) et échassiers (limicoles). La poule d'eau fréquente toute l'année les rives de la Vire mais aussi les bras morts. Il lui faut toujours de la végétation retombante pour qu'elle puisse s'y abriter et cacher son nid. Les mouettes et autres laridés sont présents en journée, ils arrivent des dortoirs de la baie des Veys puis ils remontent la Vire à la recherche de nourriture. Le grand cormoran provient des dortoirs établis le long de la Vire et pêche  ici et là sur la rivière. La bécassine des marais se reconnaît au cri d'envol émis quand elle décolle, dérangée par le marcheur. Elle part de son vol zigzaguant se poser  à distance. On peut rencontrer ici la bécassine sourde, difficile à différencier physiquement de la "des marais". Son comportement est différent : elle est muette à l'envol et va se poser à proximité. L'aigrette garzette est régulière ici mais pas abondante. A signaler,  l'absence ce matin du héron cendré, hôte familier des prés de la vallée de la Vire où souvent il "mulotte".

Il faut ajouter à cette série :  martin-pêcheur d'Europe, bergeronnette des ruisseaux qui sont des oiseaux liés à la rivière ou aux plans d'eau et bergeronnette grise. L'observation du martin-pêcheur est toujours appréciée à cause de ses couleurs vives  exceptionnelles en Europe, excepté le guêpier d'Europe et le rollier d'Europe, et aussi de son comportement spectaculaire. Voir 3 oiseaux à cette époque se poursuivre peut arriver : il s'agit vraisemblablement d'expulser les jeunes oiseaux de l'année des territoires de pêche des adultes. Cela peut se terminer mal pour le jeune assailli par les adultes.

Les bergeronnettes grises sont parfois à peine visibles cachées par les herbes. Ce sont souvent les mêmes prairies humides qu'elles fréquentent, l'hygrométrie engendre peut-être la présence de petites proies particulières.

Le milieu traversé est semi-ouvert avec des zones boisées relativement fournies si bien que des espèces forestières sont vues, comme la grive mauvis migratrice nordique qui arrive par paquets lorsque les vents sont favorables. Les mauvis   au sourcil clair se nourrissent souvent au pied des haies  des prairies un peu humides. Elles trouvent donc ici leur nourriture et aussi des postes élévés pour se réfugier en cas de dérangement.

Les deux rapaces typiques des zones semi-ouvertes boisées sont notées : la buse variable et le faucon crécerelle. Consommateurs de petits rongeurs, d'insectes, de vers, ces deux oiseaux trouvent sur ces terrains  de quoi s'alimenter. La présence de l'épervier est plus liée à la présence de bandes de passereaux, pipits, bergeronnettes, proies plus faciles à attaquer à cette période.

La grive draine qui n'est pas si fréquente est une espèce fidèle au site : elle est souvent perchée dans la peupleraie et se nourrit du gui accroché aux peupliers. Elle peut être identifiée grâce à son cri roulé dr'r'r' .Le mot draine vient probablement de ce cri.  Le nom latin lui est "Turdus viscivorus, grive qui mange du gui". 

Le tarin des aulnes est de nouveau noté. C'est un hôte hivernal de la ripisylve (végétation des rives) et surtout des aulnes.

27 espèces ont été observées : cela constitue un score normal pour ce site qui permet d'observer une bonne diversité d'espèces, avec une certaine variété d'oiseaux d'eau communs et d'oiseaux plus forestiers.

Photographies ; Patrick Potevin.

Prochaine sortie

Mercredi 14 décembre 2022

9h30.

Théréval-Hébécrevon Pont-Hébert/50

RDV sur le parking situé sur la commune de Pont-Hébert, en bord de Vire, accessible d'Hébécrevon, par la D446. Arrivés au niveau de la carrière, descendre à droite vers la Vire. Un parking est au bout du chemin, à  droite.

https://bananebleu.blogspot.com/2022/11/blog-post.html

Bottes conseillées et jumelles aussi.

Possibilité éventuelle de covoiturage à partir de Saint-Lô ou Agneaux.

Contact : patrick.potevin@sfr.fr et ph.gachet50@orange.fr 06 89 56 85 74 par sms uniquement.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire