Animation du 21 septembre 2014 à Gourfaleur
Oiseaux migrateurs de la Vallée de la Vire
Cette animation aurait pu être intégrée aux journées du patrimoine qui avait lieu le jour-même. Le parcours empruntait en effet le chemin de halage, très lié à l'histoire économique de la région. La Vire a été aménagée pour la rendre navigable ( écluses, barrages, seuils etc) et pour en tirer des ressources (moulins et micro-centrales) . De nombreuses traces de ces aménagements subsistent à l'heure actuelle et la vallée de la Vire reste un site naturel riche et varié.
Micro-falaises pour hirondelle de rivage ( Photo : PhGachet) |
Quatre personnes seulement sont présentes. Le temps est incertain mais calme. Nous bénéficierons même de quelques éclaircies.
Nous attendons 9h30 pour partir. Cela nous permet de distinguer trois espèces de peupliers : le peuplier tremble, le peuplier blanc et le peuplier noir.
Une grive draine émet de l'un des plus hauts peupliers, son cri roulé et rejoint un groupe de 5 à 6 individus en vol. Les populations nicheuses de nos régions seraient plutôt sédentaires mais des oiseaux nordiques les rejoignent à l'automne. Le courant grimpereau des jardins est repéré par son cri dans les peupliers. Un pic épeiche crie. Ces deux oiseaux ne sont pas considérés comme migrateurs même si ils peuvent opérer des déplacements après la période nuptiale. Le rougegorge familier est un des rares chanteurs de la matinée et de la période. Présent toute l'année, le rougegorge est cependant un migrateur : dans l'ouest de la France, ce seraient plutôt les femelles qui migreraient vers le sud. Un faucon crécerelle assez loin est perché sur un aulne mort, à proximité de l'ancienne voie ferrée.
Nous suivons le chemin bordé d'aulnes, noisetiers, frênes, aubépines et sureaux. Dans la végétation, les oiseaux circulent et s'agitent. C'est une ambiance que l'on retrouve à chaque période de migration. Ces zones denses sont appréciées par les migrateurs de passage qui y trouvent un abri pour la nuit et de la nourriture.
Nous observons les mésanges typiques de ce secteur, mésange charbonnière, mésange bleue, mésange à longue queue et mésange nonnette. Les deux premières espèces migrent, certains de nos nicheurs se dirigent vers le sud et les nordiques arrivent chez nous.
Le pouillot véloce chasse sous les feuilles de noisetiers. Cet oiseau se presse de moins en moins de partir vers le Sud : il est devenu un migrateur partiel. Il est fort possible que ceux qui sont observés en hiver soient des individus nordiques.
Nous sortons du chemin pour rejoindre le méandre que forme la Vire à cet endroit. La rive gauche est fortement érodée et des micro-falaises se sont formées. L'hirondelle de rivage y occupe aux beaux jours des cavités creusées dans la berge. Cette petite hirondelle à la queue courte et au dessus brun est déjà repartie pour l'Afrique. Sa migration est visible de la fin août à la fin septembre.
Un oiseau au long bec et au croupion blanc décolle de la berge vaseuse et disparaît d'un vol direct et rapide: c'est le chevalier culblanc, limicole migrateur de passage, très courant à cette période sur les zones vaseuses d'eau douce. Une grive musicienne traverse le pré à sa suite. Peu visible, au début du mois de septembre, elle réapparaït peu à peu.
Nous reprenons le chemin de halage qui longe le bief menant à l'écluse. C'est le domaine de la poule d'eau et du canard colvert bien caché par les branchages. Les canards observés ici sont peu mobiles et sont présents toute l'année : il est probable qu'ils proviennent de lâchers plus ou moins anciens.
Au niveau de la maison éclusière, il y a toujours beaucoup d'activité. Les bergeronnettes des ruisseaux picorent sur la vase : elles sont reconnaissables à leur longue queue et aux parties jaunes du dessous. Actuellement , nombre d'entre elles sont observables en migration sur les falaises de Carolles. Comme ses cousines, la grise et la printanière, d'ailleurs.
Une fauvette à tête noire mâle va se percher dans un sureau (elle se régale des fruits de cette plante, à l'automne). Difficile de la voir mais on entend une sorte de zonzonnement discret qui est l'amorce du chant. La plupart de ces fauvettes passent l'hiver sur le pourtour méditerranéen.
Nous apercevons sur un poteau électrique deux grands cormorans proches de leur dortoir hivernal. Les mésanges à longue queue circulent en petites bandes d'aulnes en aulnes comme les chardonnerets.
Nous décidons de rebrousser chemin après avoir observé 24 espèces.
La matinée s'achève par la visite d' un site de carrière situé au Sud à quelques kilomètres de là. Nous y observons un couple de faucons pélerins qui a niché ici au printemps dernier. Le faucon crécerelle, l'épervier d'Europe et la buse variable sont vus également et le pic noir, habitué du lieu, se fait entendre.
Nous observons les mésanges typiques de ce secteur, mésange charbonnière, mésange bleue, mésange à longue queue et mésange nonnette. Les deux premières espèces migrent, certains de nos nicheurs se dirigent vers le sud et les nordiques arrivent chez nous.
Le pouillot véloce chasse sous les feuilles de noisetiers. Cet oiseau se presse de moins en moins de partir vers le Sud : il est devenu un migrateur partiel. Il est fort possible que ceux qui sont observés en hiver soient des individus nordiques.
Bergeronnette des ruisseaux ( photo: PGachet) |
Nous sortons du chemin pour rejoindre le méandre que forme la Vire à cet endroit. La rive gauche est fortement érodée et des micro-falaises se sont formées. L'hirondelle de rivage y occupe aux beaux jours des cavités creusées dans la berge. Cette petite hirondelle à la queue courte et au dessus brun est déjà repartie pour l'Afrique. Sa migration est visible de la fin août à la fin septembre.
Un oiseau au long bec et au croupion blanc décolle de la berge vaseuse et disparaît d'un vol direct et rapide: c'est le chevalier culblanc, limicole migrateur de passage, très courant à cette période sur les zones vaseuses d'eau douce. Une grive musicienne traverse le pré à sa suite. Peu visible, au début du mois de septembre, elle réapparaït peu à peu.
Nous reprenons le chemin de halage qui longe le bief menant à l'écluse. C'est le domaine de la poule d'eau et du canard colvert bien caché par les branchages. Les canards observés ici sont peu mobiles et sont présents toute l'année : il est probable qu'ils proviennent de lâchers plus ou moins anciens.
Au niveau de la maison éclusière, il y a toujours beaucoup d'activité. Les bergeronnettes des ruisseaux picorent sur la vase : elles sont reconnaissables à leur longue queue et aux parties jaunes du dessous. Actuellement , nombre d'entre elles sont observables en migration sur les falaises de Carolles. Comme ses cousines, la grise et la printanière, d'ailleurs.
Une fauvette à tête noire mâle va se percher dans un sureau (elle se régale des fruits de cette plante, à l'automne). Difficile de la voir mais on entend une sorte de zonzonnement discret qui est l'amorce du chant. La plupart de ces fauvettes passent l'hiver sur le pourtour méditerranéen.
Nous apercevons sur un poteau électrique deux grands cormorans proches de leur dortoir hivernal. Les mésanges à longue queue circulent en petites bandes d'aulnes en aulnes comme les chardonnerets.
Nous décidons de rebrousser chemin après avoir observé 24 espèces.
Faucon pélerin dans sa falaise (Franck Letellier) |
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