Un visiteur rare au Bois Jugan à Saint-Lô
Le jaseur boréal
Photo : Philippe Gachet |
Un oiseau surprise
Depuis le 12 décembre 2012, on
peut observer au parc du Bois Jugan un oiseau nordique
exceptionnel : le jaseur boréal. Deux individus sont présents sur le site. Ces oiseaux, originaires du
nord de l'Europe vivent habituellement dans la taïga où ils sont
très liés à l'épicéa (le sapin de Noël). Insectivores aux
beaux jours, ils changent à l'automne de régime et se nourrissent
notamment des fruits du sorbier et d'autres baies. Une bonne reproduction de l'espèce
et un manque de nourriture vont entraîner ces oiseaux dans des
invasions vers l''ouest et le sud ouest qui permettent de les
observer exceptionnellement dans notre région.
Ces invasions sont rares,
la dernière remonte à 2005. L'apparition du jaseur avec ses petites
taches rouges sur les ailes semblables à des gouttes de sang, était,
pour certains anciens, signe de calamité ou de malheur : deux
invasions de ces oiseaux avaient précédé les deux dernières
guerres mondiales. Les oiseaux présents sur les haies du parc sont
peu farouches : ils se nourrissent des baies rouges de la viorne
relativement abondantes dans ces haies, ils apprécient aussi les
petites pommes de pommiers ornementaux « Everest ». De la
taille d'un étourneau, ils sont facilement identifiables avec leur
huppe rousse, leur bande noire sur les yeux et une petite barre
jaune sur la queue sombre.
Le jaseur boréal
constitue la 70ème espèce observée en deux ans sur le site
du Bois Jugan qui est suivi régulièrement par le GONm (groupe
ornithologique normand) notamment par un suivi "Tendances" .
Quelques observations
Les jaseurs, après s'être nourris de baies de viorne, s'intéressent aussi aux baies de troène, et d'églantiers qu'ils trouvent dans les haies qui bordent le golf et qui, heureusement, n'ont pas été taillées à l'automne.
Le jaseur se tient discrètement dans un merisier par exemple : il descend brièvement vers les viornes pour se nourrit, en émettant quelquefois son petit cri doux et roulé. Quand il est perché, son plumage se confond parfaitement avec la couleur des branchages : les couleurs vives des ailes ne sont pas toujours visibles. Il faut parfois rester un certain temps sur place et attendre qu'il bouge pour l'observer.
Le jaseur se perche parfois beaucoup plus haut, sur les branches élevées d'un chêne par exemple. Il peut alors partir dans un vol très bref semblable à celui du gobemouche gris, pour attraper quelque insecte.
Le vol du jaseur est très rapide et direct : les ailes peuvent paraître transparentes comme celles d'un étourneau.
Les premières observations sur le site ont permis de voir les deux oiseaux ensemble (voir les photos) : ce n'est plus le cas depuis quelques jours. Ils sont toujours vus séparément.
D'ailleurs, leur comportement a évolué en deux semaines. De très peu farouches, ils sont devenus plus distants et discrets.
Quelques observations
Les jaseurs, après s'être nourris de baies de viorne, s'intéressent aussi aux baies de troène, et d'églantiers qu'ils trouvent dans les haies qui bordent le golf et qui, heureusement, n'ont pas été taillées à l'automne.
Le jaseur se tient discrètement dans un merisier par exemple : il descend brièvement vers les viornes pour se nourrit, en émettant quelquefois son petit cri doux et roulé. Quand il est perché, son plumage se confond parfaitement avec la couleur des branchages : les couleurs vives des ailes ne sont pas toujours visibles. Il faut parfois rester un certain temps sur place et attendre qu'il bouge pour l'observer.
Le jaseur se perche parfois beaucoup plus haut, sur les branches élevées d'un chêne par exemple. Il peut alors partir dans un vol très bref semblable à celui du gobemouche gris, pour attraper quelque insecte.
Le vol du jaseur est très rapide et direct : les ailes peuvent paraître transparentes comme celles d'un étourneau.
Les premières observations sur le site ont permis de voir les deux oiseaux ensemble (voir les photos) : ce n'est plus le cas depuis quelques jours. Ils sont toujours vus séparément.
D'ailleurs, leur comportement a évolué en deux semaines. De très peu farouches, ils sont devenus plus distants et discrets.
Première observation le 12 décembre 2012 |
Photo : Rémy Gautier |
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